... ABBAYE DE LÉRINS - À l’invitation du Frère Marie-Pâques, nous sommes partis à la découverte du vignoble de l’Abbaye de Lérins. Première étape, rejoindre l’embarcadère du port de Cannes d’où partent les vedettes pour les îles de Lérins et embarquer sur l'une de celles qui gagnent Saint Honorat. Frère Marie-Pâques, en robe et sandales, nous attend au débarcadère et no... |
LA GAUDE NICE ROME CUISINE - Du Garum au Pissalat et de la Patina au Tian, un surprenant voyage dans le passé culinaire du Comté de Nice.
Dans le cadre de la manifestation Gaulgauda, un surprenant voyage dans notre passé culinaire autour de recettes très faciles à réussir, inspirées du livre d’Apicius, réalisées et testées pour vous, et qui ne déconcerteront aucun niçois, mais également un rappel des plantes sauvages à redécouvrir et cuisiner.
Les auteurs anciens, Caton, Pline, Palladium, nous renseignent aussi bien sur la manière de cuisiner que sur les ingrédients et ustensiles de cuisines des Romains. La Cuisine Romaine est méditerranéenne, à base d’huile d’olive, de miel et d’herbes aromatiques, avec un goût prononcé pour les plats en sauce avec du vin.
L’ouvrage le plus célèbre, recopié pendant tout le moyen-âge, est le De re coquinaria, de Marcus Apicius, cuisinier de l’empereur Tibère. Lorsque l’on parcourt ses recettes, on s’aperçoit rapidement tout ce que la cuisine niçoise a reçu en héritage de la cuisine romaine. Ajoutons que la cueillette des plantes sauvages pour la consommation immédiate est une des tâches impératives de la femme dans les campagnes.
Deux exemples : le Garum et la Patina.
La cuisine romaine emploie dans pratiquement toutes les recettes, y compris les desserts, le garum, sorte de saumure de poissons. Et lorsqu’on parcourt la recette d’Apicius, on s’aperçoit qu’elle est identique, dans le mode opératoire comme dans les ingrédients, au pissalat que confectionnait mon grand-père. Pissalat qu’il utilisait pour lancer toutes les sauces, y compris pour démarrer la daube ou les tripes. On peut le remplacer par la purée d’anchois.
La patina se rencontre souvent dans la cuisine romaine. C’est un plat à four en terre cuite vernissée, de forme arrondie ou ovale, qui a laissé son nom aux mets qui y étaient préparés, liés avec des œufs et cuits au four … ça ne ressemblerait pas à la définition du Tian niçois, ce plat en terre de Vallauris qui a donné son nom aux gratins de notre cuisine?
Les Romains déclinent la patina en préparation de légumes, enrichies de viandes, ou sucrées.
Conférence donnée à La Coupole, à La Gaude
à 14h30 par Alex Benvenuto et Jacques Dalmasso
Dimanche 3 juillet 14h30
Entrée Libre
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