You enjoy food and want to discover our French Riviera, typical mediterranean cuisine, "La Cuisine Niçoise". Our recipes will bring you pleasure and health. Follow our instructions and enter a new world of tastes and emotions.
First step: The MENU
Choose the recipes according to the season and invite a few friends (epicurious gourmets will make your day unforgettable!). Suggest them to bring some Provence wine or best, a Bellet wine from Nice vineyards.
Second step: The SHOPPING
List all the ingredients and go to a colourful market where you will buy fresh vegetables, first class meat and fish. Enjoy the shopping and buy the best!
Third step: The COOKING
You may share the cooking of the meal with your friends (make sure they have some culinary experience!). Read the recipe, prepare the ingredients and let your imagination and feelings do the rest. If it smells good, it will be good.
Fourth step: The TESTING
Make your table as beautiful as can be and let the tasty dishes flavoured with olive oil, garlic, mediterranean aromatic herbs, dazzle your palate. Share your emotions with your friends. After the meal, discover the pleasure of a relaxing siesta under the sun (in summer, we suggest the shade of an olive tree). You will soon become a "Cuisine Niçoise" addict.
Le rendezvous de l'actualité des événements, de l'histoire et de la culture de la Ville de Nice, des Alpes-Maritimes, du Comté de Nice, de la Côte d'Azur, Principauté de Monaco et Provence. Mises quotidiennement à jour, classées par thèmes, les Actualités de NiceRendezVous sont accessibles directement sur le site, via nos fils RSS.
Depuis le Moyen-Age, Nice et son comté ont favorisé l'éclosion de nombreux talents artistiques. Des "Primitifs Niçois", ces artistes itinérants qui ont décoré églises et chapelles de la côte et du haut pays, à la fameuse "École de Nice", en passant par les aquarellistes du XIXe siècle, découvrez les œuvres essentielles qui ont transformé le Comté de Nice en véritable musée... Cette liste n'est bien évidemment pas exhaustive et se complètera au fil du temps...
Nice noue des liens particulièrement étroits avec le cinématographe pratiquement dès la naissance de celui-ci. En effet, la région offre au jeune Septième art tout ce dont il a besoin: un ensoleillement exceptionnel, la rareté du vent qui ne vient pas ébranler les décors plantés en plein air, des paysages variés et pittoresques, une population diverse et nombreuse permettant de recruter la figuration nécessaire.
Trop souvent perçu à tort comme une immense machinerie industrialisée, le Carnaval de Nice est avant tout une création populaire due à l’imagination et au travail d’une corporation de Niçois qui s’activent avec passion pour ce violon d’Ingres qui n’est pas leur profession mais qui leur a été transmis par héritage familial et culturel. Paillassou, Polichinelle et Triboulet sont les trois principaux protagonistes de cette fresque où la valeur symbolique de cet art grotesque échappe parfois à l’œil du spectateur qui ignore la force d’une œuvre comme le char de la Ratapignata (chauve-souris) qu’Annie Sidro nous dévoile avec finesse. Son attachement au milieu de carnavaliers et à sa ville joint à sa quête minutieuse de documentation et à sa formation universitaire font de ce livre un ouvrage riche par la multiplicité des témoignages. Il répond à un vœu des Niçois soucieux de mieux faire connaître aux visiteurs et aux curieux une page colorée et populaire de leur histoire.
Menton - baptisée la “Cité des Citrons” - est connue dans le monde entier pour sa Fête du Citron®. Elle attire chaque année un public cosmopolite et bénéficie d’une forte couverture médiatique internationale.
La Fête du Citron® n’a aucun équivalent dans le monde. Ses défilés et structures monumentales sont composés exclusivement d’oranges et de citrons. Dans l’enceinte des Jardins Biovès, des motifs géants racontent en onze tableaux une histoire chaque année renouvelée.
Chaque année, de nombreuses familles villefranchoises viennent avec une quinzaine de bateaux pour perpétuer cette fête centenaire.
Les pointus (bateaux typiques du sud de la France) sont ainsi transmis de génération en génération en héritage d’une culture unique. Et même s’ils ne sont plus destinés à leur vocation première, la pêche, ils sont devenus un formidable outil de transmission de l’âme méditerranéenne.
Le Combat Naval Fleuri est donc l’occasion parfaite pour montrer aux azu-réens et aux touristes ces bateaux qui font partie du patrimoine méditerranéen.
Site-phare de l’histoire et de l’identité niçoises, le Vieux-Nice d’aujourd’hui abrita durant plus de six siècles, voire trois millénaires si on inclut le Château, l’essentiel de la population et de l’activité de la ville de Nice. Il ne déborda de ses limites qu’à compter de la destruction des murailles (1706) et sous la pression de l’expansion touristique. Toutefois, il faut noter que l’expression «Vieux-Nice» recouvre deux réalités, une "ville ancienne" circonscrite par le Château, le Paillon, la rue du marché, la place du Palais et le cours Saleya, et une "ville neuve" correspondant au quartier Opéra-Hôtel-de-Ville-Saint-François-de-Paule.
La dédition de Nice en 1388 aboutit au partage de la Provence orientale. Les vigueries de Nice, du val de Lantosque et du comté de Vintimille, de Puget-Théniers et de Barcelonnette, outre la baronnie de Beuil, passent sous l’autorité de la maison de Savoie ; alors que la baillie de Saint-Paul, comme les vigueries de Grasse et de Guillaumes, continuent à suivre le destin de la Provence, devenu à partir de 1481 celui de la France quand Louis XI hérite des possessions de Charles III, successeur du roi René. La frontière entre les deux Etats demeure très tortueuse, avec de nombreuses enclaves, alternativement savoisiennes et françaises. La situation humaine n’est guère plus simple. Bien que séparée de la « Patria Provinciae », la région niçoise garde de nombreux liens avec elle : maintien du droit provençal pour les règles s’imposant aux fiefs, inclusion de trois des quatre diocèses qui se partagent ce pays dans l’Eglise gallicane dont celui de Nice suffragant d’Embrun jusqu’à la Révolution. Le dialecte nissart constitue toujours un rameau de la langue d’oc ; tandis qu’une vingtaine d’agglomérations, proches de la frontière ou rattachées plus tardivement à la division niçoise, utilisent la langue française pour rédiger les actes administratifs.
Aussi les souverains savoisiens nomment-ils d’abord leur acquisition : « Terres Neuves de Provence », tandis que sa capitale est appelée : « Cap de Prouvenso ». Selon André Compan, le titre comtal, absent lors de la dédition, ne figure que dans deux textes (1392 et 1554). Par contre, le terme comté, apparu en 1422, est utilisé avec une certaine constance dès la fin du XVe siècle et officialisé par la chancellerie à partir de 1574. En définitive, il s’agit d’une appellation administrative. Elle a le mérite de s’opposer au point de vue selon lequel le pays niçois n’est que la partie la plus orientale de la Provence, artificiellement et provisoirement séparée d’elle. En parlant de comté de Nice ne désigne-t-on pas une entité réelle, viable ? Elle correspond à une réalité géographique en recouvrant la zone où la montagne des Alpes-Maritimes est la plus compacte et la moins pénétrable. En se donnant à la Savoie, Nice ne rejoint-elle pas le monde alpin, une des composantes essentielles de sa région ?
Quoi qu’il en soit de cette controverse, le comté de Nice va représenter une des provinces des « Etats de terre-ferme » savoisiens, l’île de Sardaigne étant exclue. Leur nombre total s’élève à 14 au milieu du XVIe siècle, 19 en 1622, 25 pour 1697, 23 quant à 1723 (quelques circonscriptions piémontaises ayant disparu). Le chiffre remonte à 31, l’an 1749. A cette date, on recense 6 provinces pour le duché de Savoie, 14 dans la principauté du Piémont dont font partie le « Contado di Nizza » et son annexe : le « Principato d’Oneglia », 4 pour le duché de Montferrat, 1 quant au duché d’Aoste et 1 pour le val de Sesia, 5 pour les provinces acquises récemment. En 1818, l’effectif global atteint 40 circonscriptions par l’annexion de la république de Gênes.
Durant cette période le nombre des communautés composant le comté de Nice a varié en fonction des modifications de frontières. Il y en a 86 lors de la dédition : viguerie de Nice 17, baillie de Villeneuve 14, viguerie des Tinées 16, val de Lantosque et comté de Vintimille 23, baillie de Barcelonnette 6, possessions du sire de Beuil 10. Mais Tende et la Brigue, Castellar avec Gorbio ainsi que le marquisat de Dolceacqua n’en font pas encore partie. Le rapport de l’intendant Mellarède mentionne 98 communautés au début du XVIIIe siècle, par l’inclusion des localités précédentes ainsi que de quelques agglomérations non signalées auparavant dans le val de Barcelonnette. L’effectif n’est plus que de 86 unités en 1752, selon la relation de l’intendant Joanini, car la vallée de l’Ubaye a été cédée à la France à la paix d’Utrecht. Après le traité de 1760, réalisant un échange de localités entre Louis XV et le roi de Sardaigne afin de rendre la frontière plus rectiligne, le comté remonte à 90 communautés car, s’il en perd 5 il en gagne 9 dont Guillaumes.
La création du premier département des Alpes-Maritimes lui en attribue 96 par le rattachement des principautés de Monaco et Seborga, de la cité de Drap – ancien fief de l’évêque niçois -, avec Castillon et Moulinet ex-dépendances de Sospel qui se sont émancipées. Le département se subdivise en trois districts baptisés arrondissements par la suite et une vingtaine de cantons.
Par contre la Restauration sarde, après 1814, ramène l’effectif communautaire au chiffre de 87. En effet, la fondation de la Trinité-Victor est un ajout qui ne compense pas la perte de dix agglomérations : principautés de Monaco et Seborga, Drap, marquisat de Dolceacqua avec ses annexes de RochettaPigna. Cependant surgissent des éléments nouveaux. Le mandement, regroupant plusieurs communautés, correspond aux cantons de la période révolutionnaire et impériale ; ils font revivre des réalités géographiques : les bassins fluviaux, eux-mêmes supports d’unités historiques : tribus celto-ligures et « pagi » romains. Inversement la division, composée de plusieurs provinces, est une véritable création sarde, facilitée par l’annexion de la république génoise. Ainsi, la division de Nice comprend trois provinces : celle de Nice (15 mandements, 87 communautés), celle de San Remo (8 mandements, 38 communautés), et celle d’Oneille (6 mandements, 66 communautés). Plus que jamais auparavant, un aspect ancestral du comté de Nice, celui de marche-frontière alpine entre la France et l’Italie est mis en évidence.
Henri COSTAMAGNA
in "Dictionnaire historique et biographique du Comté de Nice"
Nice, Serre éditeur, 2002