Dans la rue Droite A-B, plusieurs linteaux du XVIIe siècle portent des devises de familles nobles par exemple "Spes mea Deus" (Millon de Veraillon) au n°21, ou bien "Justus Judex" (Honoré de Giudici) au n°14.
Par les rues du Jésus et Centrale, déboucher sur la place Rossetti C (1825-1830) où se dresse la cathédrale Sainte Réparate. Une chapelle Sainte-Réparate, mentionnée en 1060, relevant des Bénédictins de Saint-Pons s'élevait entre la colline et le Paillon. Agrandie, elle est cédée aux évêques de Nice au XVIe siècle quand ceux-ci s'établissent dans la ville basse. Entre 1650 et 1680, sur les plans du Niçois Jean-André Guibert (paroissiale de l'Escarène, cathédrale de Sospel, nombreux chantiers militaires et publics), ils font construire à son emplacement un édifice monumental. Façade construite en 1825-30, ornée d'une polychromie en 1980 (restauration d'ensemble 1976-85). Intérieur à trois nefs et chœur monumental ; croisée surmontée d'une coupole sur tambour à tuiles polychromes ; chapelles au somptueux décor baroque ; maître autel et balustrades en marbres polychromes frappés des armes de Mgr Provana de Leyni qui fit achever la cathédrale. Autel-retable et toile du Saint-Sacrement (fin XVIe s. ; croisillon droit). Partant de l'entrée dans le bas-côté gauche : Martyre de Sainte Réparate avec vue de Nice, par Hercule Trachel (1839, 4e chapelle) ; devant d'autel en commesso de pierres dures aux armes des Turati (fin XVIIe), Mort de Saint-Joseph, toile par J.-B. Biscarra, fin XIXe (5e chapelle). Bas-côté droit : Apparition de la Vierge à St Antoine de Padoue, par J.B Passadesco (XVIIe s.), 2e chapelle, autel de Sainte-Rose-de-Lima, culte introduit par les Detta-Doria à la fin du XVIIe s. (3e chapelle). Le clocher, rajouté entre 1730 et 1750, domine la place aux Herbes, créée en 1587-88.
Par les rues Sainte-Réparate et Place-Vieille D , atteindre la place Vieille E où se tenait jadis le marché aux champignons ; s'y dressent des palais élégamment rénovés comme celui des Caïs de Gilette face auquel est placé le buste de Joseph-Rosalinde Rancher (1785-1843), rénovateur de la langue nissarde, littérateur qui composa La Nemaïda, long poème épique.