FESTIVAL CANNES PLAGE RESTAURANT - Quand on aime, on ne compte pas, voilà ce que se sont dit Annie Courtade et son fils Brice en reprenant la mythique Plage du Festival à Cannes créée en son temps par Jean Mineur, le pionnier de la publicité au cinéma (tout le monde connaît la séquence du petit mineur qui lançait son pic vers une cible qui ponctuait les publicités au cinéma).
Pour faire bonne mesure les Courtade mère et fils ont fait appel à l’architecte Jean-Michel Wilmotte qui a écrit la nouvelle page de La Plage du Festival. Tout a été détruit et reconstruit dans un style clair et épuré. Deux entrées (utile en cas de privatisation d’une partie de la plage), un bar central, une pergola aux lames orientables permettant de jouer avec le soleil et un système de panneaux enroulables pour s’adapter à la météo (vent et pluie). Outre une technologie de pointe permettant à la plage de rester ouverte à l’année, l’architecte a créé une ambiance très Riviera aux tonalités blanc et bois clair ponctuée de quelques incursions végétales faites de palmiers, cactées et succulentes. Le décor est posé. On y vient pour une journée plage ou pour un déjeuner face à la mer. Pascal Sucheta, le responsable de La Plage du Festival et son équipe sont là pour rendre votre séjour agréable.
Côté cuisine, c’est le chef François Vadala (que l’on a connu à la plage du 3.14) qui est en charge de la restauration. Il présente une carte très plaisante composée autour des produits de saison. En ouverture, des entrées pour tous les goûts allant de la salade d’artichauts confits et tomate cœur de bœuf aux copeaux de truffes (17 €) à l’En-K de caviar Osciètre, blinis et condiment (15g) (55 €), suit un choix de pâtes et de risotto (de 18 € à 29 €). Au rayon poisson, thon, bar, cabillaud, Saint Pierre (de 22€ à 35 €) sont actuellement à la carte et version bouchère, de nombreux classiques avec une sélection rigoureuse des viandes : un tartare de bœuf au couteau (20 €), bavette, entrecôte ou filet de boeuf Black Angus (de 26 € à 44 €), brochette d’agneau, foie de veau et quasi de veau.
Nous avons testé, en entrée, le Foie gras de canard maison, chutney et briochine(22 €) et le Tartare de saumon parfumé à l’aneth et aux agrumes (20 €). Les assiettes sont bien composées, agréables à l’oeil et copieuses. On décèle la patte d’un chef qui aime mettre en valeur son produit; à la dégustation, l’impression est confirmée, les goûts sont respectés et les associations cohérentes.
Pour poursuivre, en étant face à la Méditerranée, on se laisse séduire par le Pavé de cabillaud rôti, confit de poivrons et d’artichauts en vinaigrette provençale (24 €) pour l’un et les Tapas de calamar au chorizo (26 €) pour l’autre. Les assiettes sont pétillantes de couleur et la fraîcheur est au rendez-vous (ce qui n’est hélas pas toujours le cas des restaurants de plage !). Pour clore ce repas, la chef pâtissière propose une palette de desserts (entre 8 et 13 €), nous succombons à une Tarte tatin, caramel au beurre salé (10 €) et une Religieuse aux parfums d’amande et pistache (10 €). Encore une fois, les portions sont confortables et régalent les palais.
Le portrait de ce déjeuner ne serait pas complet si l’on n’évoquait pas la carte des vins, avec une belle collection de crus de Provence dans les trois couleurs et dans une gamme de prix allant de 26 € à 180 € si l’on veut s’offrir un Château d’Esclans cuvée Garus.
Même si la météo est un peu capricieuse, la table de La Plage du Festival reste une excellente raison d’emprunter La Croisette côté mer pour s’offrir un bon bol d’air marin et quelques gourmandises. Outre la carte, La Plage du Festival propose un menu Plaisir à 32 € avec un choix entre deux entrées, deux plats et deux desserts.
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