DI ROSA LE PATRIOTE - C’est une tradition, pour fêter la nouvelle année «
Le Patriote », le
journal du Parti Communiste à Nice et de la
Côte d’Azur (qui paraît ce 2 janvier 2009), confie sa Une à un artiste.
Cette année c’est
Hervé Di Rosa qui, avec un dessin, illumine cette publication issue des années sombres de la
Résistance - elle eut à sa tête pendant près de vingt ans
Virgile Barel - s’inscrivant ainsi dans une liste prestigieuse d’artistes dont le précurseur fut
Picasso.
L’amitié personnelle qui liait l’artiste catalan à
Georges Tabaraud, directeur du «
Patriote Côte d'Azur », l’amena à dessiner, spécialement pour le nouvel an et pour le
Carnaval de Nice (la célèbre série des «
Carnaval du Patriote»), une dizaine de Unes.
Historiquement soutenu par
Pablo Picasso et par beaucoup d’autres artistes, citons :
Matisse, Léger, Braque, Edouard Pignon, Ernest Pignon Ernest, Magnelli, Franta, Edmond Baudoin, Vernassa, Kijno…, le journal devint ainsi, ce qu’il est resté, une référence pour le monde de l’art, par la qualité de ses pages culturelles.
Le Sétois Hervé Di Rosa qui a fondé dans sa ville natale le MIAM (!), le Musée International des Arts Modestes, ne s’était jamais reconnu dans la boite à chaussures où, avec d’autres, on l’avait rangé dans les années 80 sous l’étiquette « Figuration Libre ». « Libre, d’accord, mais figuratif, je m’en branle » disait-il en faisant le geste, et il raconte avoir fauché à une petite fille qui visitait son expo - «Viva Di Rosa» au musée d’art moderne - le lapsus d’art modeste.
Libre ça lui allait pourtant bien à Di Rosa, c’est la boite à chaussures qui ne devait pas être à sa pointure car depuis il voyage Hervé et il nous en fait voir de toutes les couleurs.
Modeste ? ça dépend des fois, mais sans complexe toujours, très loin de tout manièrisme et de toute frilosité.
Il est libre DI ROSA.