OGC NICE VALENCIENNES FOOTBALL — Pour revenir sur ce
Nice Valencienne (2-0), qui a vu l'
OGC Nice engranger les trois premiers points d’une victoire, il faut d’abord constater que cette équipe profite du soutien d’un public en or. C’est une chance, c’est un capital. Le grand public niçois, même s’il gronde, râle, «rouspète», est fidèle et patient. Un noyau dur de dix mille personnes qui, samedi, ont apprécié le gros coeur de leur équipe.
Fierté et orgueil bien placés, communion du peuple niçois et de son équipe, qui ont voulu ce résultat et l’ont obtenu. Comme dans les meilleurs scenarii, c’est par
Cédric Varrault, le bouc émissaire, que l’envie retrouvée s’est concrétisée. Enfin repositionné dans son vrai couloir, samedi soir même son but refusé après sa superbe tête de la 24’ qui pénétra sans conteste dans la cage de
Grondin, n’aurait pu l’empêcher de se retrouver à la 85’, lui le défenseur, dans la surface de «
réparation» adverse pour propulser le ballon sous la transversale valenciennoise.
Sur le champ, une réponse d’homme, qui a fait chavirer un stade. Superbe.
Évidemment cela fait du bien à l’âme, mais sur le fond, rien n’est réglé. Ce type de match rageur, que l’on pourrait qualifier de coupe, ne pourra être réédité tous les samedis ce qui explique la saine retenu de
Fredéric Antonetti.
La défense semble toujours aussi hésitante et peu rassurante par rapport à la saison dernière. C’est le gros sujet de préoccupation. Lors de sa superbe deuxième partie de saison 2005 2006, le
Gym était la deuxième meilleure défense derrière
Bordeaux. Contre
Valenciennes, qui s’est surtout appliqué à détruire, les quelques actions offensives des visiteurs ont fait passer des frissons de peur dans les
tribunes du Ray, par exemple la tête de
Chelle à la soixante-dixième. Et l’abattage de
Pancho Abardonado ne suffira pas à combler toutes les brèches d’une défense souvent débordée et hors de position.
Le milieu semble retrouvé, présent dynamique à l’image de
Balmont inépuisable et de
Diakité heureuse surprise de ce match.
La transmission vers l’attaque est toujours problématique. Si
Vahirua, pas trop marqué, a la liberté de déployer son jeu, l’
OGC Nice enchaîne quelques actions de classe. Si le
Tahitien est mis sous l’éteignoir ou absent, les attaquants semblent livrés à eux-mêmes, esseulés, sans soutien. À la fois, et c’est paradoxal, trop loin des buts et de leurs partenaires.
Si cette victoire débloque quelque chose de psychologique c’est tant mieux, mais il semble que des problèmes de terrain sont à résoudre.
Le prochain match à
Lille sera sans aucun doute riche en enseignements sur les réelles possibilités de notre équipe convalescente.
Et toujours à propos de choc psychologique, nous attendons beaucoup de
Matt Moussilou, qui retrouvera ses anciens équipiers et
Claude Puel.
Que la force de
Varrault soit avec lui.
Tout
Nice attend qu’il fasse claquer le compteur.
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