RESTAURANT PARK 45 GRAND HÔTEL CANNES - En effet, l’adresse gourmande de la Croisette s’offre un cadre plus chaud et plus lumineux avec des fauteuils confortables aux teintes vert et violet, de nouvelles tables aux plateaux gainés de liège, une cave à vin vitrée King size et une suspension aux multiples abat-jour qui apportent une touche contemporaine tout en gardant un esprit sixties. Sur la table, on a opté pour des couverts aux tonalités bronze et aux lignes effilées.
C’est dans ce cadre élégant que nous avons découvert la nouvelle carte de Sébastien Broda, une carte que le chef construit autour d’excellents produits qu’il sélectionne pour leur superbe qualité. Tout l’art du chef consiste ensuite à les mettre en valeur en les mariant à d’autres saveurs jouant tantôt sur les audaces comme l’Huitre Gilardeau n°2 juste pochée dans son eau qu’il accompagne d’une émulsion au saumon fumé auquel il associe fruit de la passion, pomme Granny Smith et jus de cresson, tantôt sur un classicisme raffiné comme sa « Poitrine et cuisse de pigeonneau de M. Verzeni qu’il cuisine façon pot au feu à la truffe melanosporum et qu’il accompagne d’une escalope de foie gras de la maison Andignac. Un élégant plat qui joue parfaitement la saison et le terroir, la chair délicate du pigeonneau est magnifiée par les associations avec la truffe et le foie gras.

Des notes asiatiques se mêlent aux Saint Jacques de Roscoff snackées qu’il sert avec des endives confites au gingembre et un jus yuzu-thé vert, quelques condiments d’hiver apportent la touche finale au plat. Le rouget de Bretagne, à la cuisson parfaite, avait été confit à l’huile d’olive pour lui donner une facture toute méditerranéenne. Accompagné de légumes de saison - une tombée de chou et oignon acidulé - et d’un jus de céleri branche, le poisson associe ses senteurs de mer à la capiteuse truffe, la poitrine séchée de Patrick Duler et le parmesan complètent cette nature morte terre-mer.


 

 

En dessert, son complice Pascal Picasse avait mis les légumes à l’honneur avec un « Biscuit carotte, mousse fromage blanc, compotée de betterave caramel ». Croquant, coloré, audacieux, le dessert avait aussi le mérite de terminer en légèreté ce magnifique dîner.

Le service se déroula avec discrétion et savoir-faire et le chef sommelier Florent Champanay, tout à la joie de sa nouvelle cave aux 700 bouteilles, nous présenta, tour à tour, un VDP Bouches du Rhône 2008, Minna Vineyard de Minna et Jean-Paul Luc suivi d’un Saumur L’Insolite de Thierry Germain et un Nuit Saint Georges 1er cru 2008, Clos de la Maréchale, du domaine JF Mugnier et pour accompagner le dessert, un étonnant Maury servi au siphon.

Dans ses nouveaux habits, le restaurant Park 45 est encore plus séduisant, il y règne une ambiance accueillante et chaleureuse que l’on retrouve dans la cuisine et le service. Assisté de son second Thomas Moretto, Sébastien Broda fait briller son étoile avec une carte à l’esprit contemporain qui met à l’honneur des produits du terroir rigoureusement sélectionnés.  Sa carte évolue en fonction du marché, changeant régulièrement au fil de ses envies et de la saison.

Le chef inaugure sa saison avec une carte gourmande qui donne envie, envie de printemps, envie de soleil, de légumes croquants et de saveurs enjouées.

Tél. : 04 93 38 15 45

Le Menu (entrée, plat, dessert) est proposé à 50 €, Les Découvertes (entrée, poisson, viande, dessert) est à 75 €, L’Inspiration (menu en 6 services) à 110 €.

Carte.

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