NICE PEYRAT JUGEMENT - C'est aujourd'hui mercredi 25 juillet que le tribunal correctionnel de Nice doit rendre son jugement dans l'affaire d'emplois fictifs dont l'actuelle ville de Nice charge son ancien maire Jacques Peyrat.
Le mardi 26 juin dernier l'ex-sénateur maire portant toujours beau à 80 ans s'était retrouvé du mauvais coté de la barre - lui qui a repris le chemin du Palais en redevant avocat - devant un procureur requérant à son encontre six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.
Sur dénonciation de Christian Estrosi, député UMP maire de Nice, il est reproché à l'ancien édile un détournement de fonds publics au profit d'un couple d'amis, Patrick Villardry et son épouse Jacqueline, eux-même cités en justice. Selon le procureur Roger Arata, Jacqueline Villardry a bénéficié d'un emploi en mairie totalement fictif et Patrick - ancien garde du corps de Peyrat qui le considére comme un fils - du détachement d'un agent municipal au sein du Club canin Laurentin, l'association qu'il présidait, où il assurait la formation des policiers municipaux de la brigade cynophile.
Me Verrier l’avocat de la ville quant à lui réclamant le remboursement des salaires versés: 316 000 euros.
Du coté de la défense on a plaidé la réalité des emplois et surtout dénoncé un complot politique destiné à empêcher Jacques Peyrat de prendre sa revanche sur celui qui l'évinça de la mairie, une condamnation le rendrait en effet inéligible.
Le procureur a nié l'arrière-pensée politique du parquet, requis six mois de prison avec sursis et 3 000 euros d'amende à l'encontre des époux Villardry aussi, et estimé que le mobile de Jacques Peyrat était sans doute… l'amitié.
Ce 25 juillet Jacques Peyrat ex-maire de Nice de 1995 à 2008 et les époux Villardry ont été relaxés par le Tribunal correctionnel de Nice dans l'affaire d'emplois fictifs que leur reprochait la mairie actuelle |