NICE JAZZ FESTIVAL DEE DEE BRIDGEWATER - Ouverture du Nice Jazz Festival sur la place Masséna ce dimanche 8 juillet 2012.
Tandis que China Moses et Raphaël Lemonnier prennent place sur la scène Masséna, Dee Dee Bridgewater, la mère de cette dernière, est accueillie dans les quartiers VIP du festival par Christian Estrosi, le maire de Nice, pour la remercier d’avoir accepté le rôle de marraine de l’édition 2012. La diva du jazz se voit offrir par le joaillier niçois Ferret un bijoux précieux « une petite chaise bleue », symbole de Nice et de la promenade des Anglais, en or et laque, une pièce originale de la créatrice Sab. La marraine remercie mais elle ne s’attarde pas très longtemps avec les invités car elle est attendue pour sa prestation sur la scène Masséna où elle rendra hommage à Billie Holliday.

Au Théâtre de Verdure, c’est le trompettiste Ibrahim Maalouf qui a pris place. Cruel dilemme, la voix chaude et bluesy de Dee Dee ou le souffle inspiré de Maalouf. Et la course entre les deux scènes du jardin Albert Ier reprend pour capter le climat si particulier qu’installe chaque artiste.

En troisième partie de soirée, Eddy Louiss et Richard Galliano fraternisent sur des rythmes latinos. En revanche, sur la scène Masséna, c’est l’attente. À 22h45, toujours pas d’Erykah Badu en vue, l’orchestre joue une interminable intro devant un public plutôt sage, mais quelques sifflets réprobateurs percent la nuit. Où est la Badu, partie manger un peu de socca chez Roland ? La voilà qui apparaît enfin, impériale, cuirassée dans un manteau cape et le show démarre avec « 20 Feet Tall ». C’est rythmé, c'est puissant et très professionnel mais ça manque de proximité d'empathie et de partage avec le public. Erykah Badu et son orchestre font monter les décibels, c’est le moment que je choisis pour quitter la belle showwoman et retourner me repaître du jazz du duo français.


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