13h30 -13h45
Accueil et introduction Présidents de séances Audrey Craven (Alliance européenne contre les céphalées) Claude Amar (Alliance européenne contre les algies vasculaires de la face) 13h45 -14h05
La prévalence de l'impact des céphalées: les chiffres clefs Dr Michel Lantéri-Minet - (Centre Hospitalier Universitaire de Nice) 14h05 -14h25
L'algie vasculaire de la face: quand la céphalée devient suicidaire Dr Dominique Valade - (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris) 14h25 -14h45
La céphalée chronique quotidienne et l'abus médicamenteux: quand la migraine devient chronique Pr Gilles Géraud - (Centre Hospitalier de Toulouse) 14h45 - 15h30
Discussion |
Il présentera les chiffres clefs de l'épidémiologie de la migraine qui expliquent que l'Organisation Mondiale de la Santé a classé cette maladie parmi les vingt maladies les plus invalidantes. il présentera également les données françaises avec notamment plus de 12 % de la population touchée, des dépenses de santé de plus d'un mililard d'euros et entre 20 et 30 millions de jours de travail perdus. |
Il abordera la problèmatique des céphalées chroniques quotidiennes et notamment de la migraine chronique plus ou moins associée à un abus médicamenteux qui chez certains migraineux peut aboutir à une authentique céphalée par abus médicamenteux. La migraine chronique touche en effet près 3 % de la population générale et elle est devenue ces derniers années l'objet d'une intense recherche clinique. A ce titre, le Pr Géraud fera le point sur les traitements émergents que sont certains anti-épileptiques ou la toxine botulinique qui vient d'être approuvée dans cette indication par les autorités américaines et britanniques. |
Il fera le point sur l'algie vasculaire de la face. Cette céphalée primaire, considérée comme une maladie orpheline a également fait l'objet de beaucoup de travaux de recherche clinique ces dernières années. Cet intérêt est justifié par la sévérité de cette affection faisant que les patients qui en souffrent, le plus souvent des hommes jeunes, peuvent en arriver à des conduites suicidaires au moment de la crise douloureuse. Cette sévérité a ainsi conduit à envisager une approche thérapeutique chirurgicale dans laquelle les équipes françaises sont en pointe et repose sur une stimulation électrique après implantation d'électrodes dans différentes parties du système nerveux.
|