GRAND STADE NICE | CCI — Le 3 août dernier le
tribunal administratif de Nice relevant les carences du dossier municipal en matière de tarifications avait sur la saisine du préfet
Pierre Breuil, suspendu les premiers travaux du
Grand Stade sur le
site de Saint Isidore.
Alors que le dossier, en appel de la suspension obtenue par l’ex-préfet des
Alpes Maritimes, sera examiné aujourd’hui par la
cour administrative de Marseille, dans un communiqué, la
CCI Nice Côte d’Azur réitère son soutien au projet de Grand Stade.
Doter Nice, première ville des Alpes-Maritimes et cinquième ville de France, d’une enceinte sportive permettant d’accueillir de grandes manifestations (sportives et culturelles) est un enjeu d’avenir pour notre département. En remplacement de l’actuel Stade du Ray, non conforme aux normes de sécurité de la Fédération Française de Football, le projet d’envergure mené par le groupement Cari-spada, prévoyant un stade de 32 000 places, 6000 m2 de bureaux et commerces répond à cet enjeu. La CCI soutient cette ambition qui permettrait : • D’accroître l’attractivité et le rayonnement de la Côte d’Azur • De donner une impulsion nouvelle pour le quartier de Saint Isidore • De répondre aux enjeux sportifs du club de l’OGC Nice. Une grande équipe de football participe, on le sait, à l’image d’une ville. Or le tribunal administratif de Nice a suspendu les travaux en Août 2006. Les conséquences économiques peuvent être très lourdes. Ce projet, quel que soit le maître d’œuvre, impacte, en termes de volume de travaux et d’emplois, de manière non négligeable de nombreuses entreprises locales. Le dossier sera examiné demain en appel par la cour administrative de Marseille. La C.C.I Nice Côte d’Azur et le monde économique espèrent que le projet pourra se réaliser ou qu’à défaut, d’autres solutions pourront voir le jour rapidement afin de disposer pour la ville de Nice, et plus globalement pour département des Alpes-Maritimes, d’un outil d’attractivité dont nous avons besoin.