TRANSPORT AÉRIEN - L’espoir d’une opération mimosa d’Air France - KLM n’aura duré qu’une floraison (elle a lieu en hiver rappelons-le), les beaux jours revenant, leur compagnie à vocation Loisirs, TRANSAVIA, annonce qu’elle renonce aux transversales low cost car elle ne les pense pas rentables. Lionel Guérin, le président de Transavia France - compagnie au modèle économique hybride : moitié Loisirs en B2B, moitié tour-opérateurs - qui espère être à l’équilibre en 2009-2010 et bénificiaire l’an prochain, l’a annoncé jeudi 18 mars 2010 sans ambiguïté.
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’aéroport Nice Côte d’azur puisque dans ce projet la ville de Nice, sans TGV pour de longues années encore, avait été pressentie comme tête de pont pour desservir plusieurs villes de province, particulièrement la Bretagne et l’ouest de la France.
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le département des Alpes maritimes et la Principauté de Monaco qui restent des destinations dont l'accès est coûteux et difficile pour les grandes transversales françaises.De passage à Nice très récemment pour annoncer l’ouverture d’une ligne Nice Rome, le directeur France d’Easyjet, François Bacchetta, interrogé par NiceRendezVous sur les raisons de l’insolente santé de sa compagnie en cette période de disette, avait répondu par un laconique : “l’efficacité !”, ponctué d’un magnifique sourire. Son sourire ne peut que s’élargir encore puisqu’une autoroute aérienne s’ouvre devant lui si Easyjet se décide à baser des avions à Nice et desservir ainsi des lignes transversales et le bassin méditerranéen.
La Tribune, qui était à l’origine de l’information Mimosa, révèle que ce sont les pilotes d'Air France, mais aussi de Britair et Regional qui ont mis des bâtons dans les roues de ce projet.