Stanley Kubrick
« Selon moi, le cinéma a eu deux artistes fondamentaux : Orson Welles et Stanley Kubrick. » Woody Allen.
Cinéaste majeur du 20ème siècle, chacun de ses films est entré dans l’Histoire du cinéma. Visionnaire, perfectionniste et technicien hors pair, Stanley Kubrick exerce aujourd’hui encore une véritable fascination auprès du public mais aussi des autres cinéastes pour qui il est devenu une véritable référence. « Un immense cinéaste, qui a constamment cherché à transcender son inquiétude devant le chaos du monde par une recherche quasi mystique et permanente de la perfection artistique. » (Serge Kaganski, Les Inrockuptibles).
La Cinémathèque de Nice présente une rétrospective intégrale de son œuvre : 12 films à ne rater sous aucun prétexte !
Dans sa filmographie, Stanley Kubrick aborde quasiment tous les genres cinématographiques : Le Baiser du tueur et L’Ultime Razzia revisitent les archétypes du film noir ; Les Sentiers de la gloire et Full Metal Jacket, deux plongées dans l’horreur de la guerre ; Spartacus, un péplum qui fait date ; Lolita, un parfait exemple d’adaptation littéraire réussie ; Docteur Folamour, un chef d’œuvre d’humour noir sur la menace nucléaire avec Peter Sellers, qui se glisse dans la peau de trois personnages ; 2001 l’odyssée de l’espace, un jalon inégalé du cinéma de science-fiction ; Orange mécanique, le film le plus subversif de Kubrick ; Barry Lyndon, une majestueuse fresque historique entièrement filmée à la lumière naturelle et à celle des bougies ; Shining, l’unique incursion du réalisateur dans le genre fantastique ; enfin, Eyes Wide Shut, « le film le plus humain, à la fois le plus léger et le plus grave, le plus amusant et le plus inquiétant de Kubrick » (Serge Toubiana).
Jeux d’acteurs : Al Pacino
« Mon but est d’atteindre le stade où l’on a plus besoin de jouer » Al Pacino
Charismatique, le regard ténébreux, une présence exceptionnelle à l’écran… ce « monstre sacré » du cinéma hollywoodien a travaillé avec les plus grands : Francis Ford Coppola, Sydney Lumet, William Friedkin, Sydney Pollack, Brian de Palma, Michael Mann, Oliver Stone… Qu'il incarne des hommes au caractère explosif (comme Tony Montana dans Scarface) ou dotés d'un calme et d’un sang froid à toute épreuve (comme le journaliste de Révélations), Al Pacino ne joue pas ses rôles, mais il les vit.
De Michael Corleone à Frank Serpico… cette rétrospective est l’occasion de retrouver le comédien dans ses plus beaux rôles : 26 films à (re)découvrir !
Panique à Needle Park et L’Epouvantail de Jerry Schatzberg ; Le Parrain I, II et III de Francis Ford Coppola ; Serpico et Un après-midi de chien de Sidney Lumet ; Bobby Deerfield de Sydney Pollack ; La Chasse de William Friedkin ; Scarface et L’Impasse de Brian de Palma ; Révolution de Hugh Hudson ; Mélodie pour un meurtre d’Harold Becker ; Frankie et Johnny de Gary Marshall ; Heat et Révélations de Michael Mann ; Donnie Brasco de Mike Newell ; L’Associé du diable de Taylord Hackford ; L’Enfer du dimanche d’Oliver Stone ; Simone d’Andrew Niccol ; Insomnia de Christopher Nolan ; La Recrue de Roger Donaldson ; Amours troubles de Martin Brest ; Two for the money de D.J. Caruso ; Ocean’s 13 de Steven Soderbergh ; et La Loi et l’ordre de Jon Avnet.
Le Ciné-club de Jean Douchet - les incontournables
Mercredi 6 janvier à 19h00 – Eyes Wide Shut
Ce film nous a déconcertés, déroutés, interrogés… Jean Douchet posera son regard d’historien et de critique de cinéma sur l’œuvre ultime de Stanley Kubrick.
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.
Mercredi 3 février à 19h00 –. La Rue de la honte
Dans ce nouveaux rendez-vous des incontournables, Jean Douchet abordera le dernier film de Kenji Mizoguchi, La Rue de la honte, une galerie de portraits sombres et réalistes de femmes qui se prostituent dans le Tokyo des années 50, certainement l’un des films les plus noir du réalisateur japonais.
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné
Et toujours :
- des CLASSIQUES à réviser : Jeunes filles en uniforme de Léontine Sagan et Carl Froelich, Remorques de Jean Grémillon, La Féline de Jacques Tourneur, Jour de Colère de Carl T. Dreyer, Le Repas de Mikio Naruse, La Ciociara de Vittorio de Sica, et Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich.
- et des séances de rattrapage : Les Noces rebelles de Sam Mendes, The Wrestler de Darren Aronofsky, et Harvey Milk de Gus Van Sant.
- Le Studio-Philo d’Ollivier Pourriol - Mardi 12 janvier à 18h30
Ollivier Pourriol, écrivain, scénariste et agrégé de philosophie poursuit ses leçons de philosophie par le cinéma avec « L’Education du désir » ou comment aborder les propos d’Alain, Hegel et René Girard grâce à des extraits de films : Fight Club, Million Dollar Baby…
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.
- Passeport pour l’Amérique Latine avec La Fenêtre/ La Ventana de Carlos Sorin, mercredi 20 janvier à 20h.
- Ciné B : soirée consacrée aux films de genre ou décalés avec L’Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel, vendredi 22 janvier à 22h.
Carte d’abonnement : 1€
Séance : 2€
Etudiants, scolaires : 1,50€
Informations : www.cinematheque-nice.com