NICE CHANGEMENT D'HEURE - Samedi 24 octobre 2009, date du changement d’heure et des Nuits galiléennes, aura lieu le premier « Jour de la nuit ». De 19 heures à 6 heures le lendemain matin, deux bâtiments du Département des Alpes Maritimes, le bâtiment des archives départementales situé à l’entrée du Centre administratif, face au Palais Nikaïa, ainsi que la caserne Lympia sur le Port de Nice, seront éteints.
Partout en France, le grand public sera invité à retrouver le chemin des étoiles et à redécouvrir les joies de la fascinante diversité des espèces nocturnes en participant à des sorties et animations nature et astronomiques. Pour ce premier « Jour de la nuit », l’ensemble du tissu associatif a été mobilisé et les collectivités territoriales ont été sollicités pour éteindre symboliquement monuments et rues de leurs villes, afin d’apprendre à aimer de nouveau la nuit noire, reposante et magique, et de sensibiliser la population au phénomène de pollution lumineuse et aux économies d’énergie liées à l’éclairage.
Le Grenelle de l’Environnement préconise l’établissement d’un Plan Climat Energie territorial avant 2012 par les Conseils régionaux, les Conseils généraux et les communes de plus de 50 000 habitants. L’Assemblée plénière du Conseil général qui s’est réunie le 22 janvier 2009 a approuvé les dispositions du Plan Climat Energie Territoire du département des Alpes-Maritimes.
La pollution lumineuse est une nuisance provoquée par la multiplication des points lumineux, éclairage des villes, néons, panneaux publicitaires : en 10 ans, leur nombre a augmenté de 30% et s’élève aujourd’hui à 8,7 millions de points. A l’occasion du Jour de la Nuit, le collectif de 18 organismes souhaite tirer la sonnette d’alarme sur l’impact de la pollution lumineuse qui « éteint » progressivement la nuit. La multiplication des points lumineux a un impact significatif sur la biodiversité nocturne et sur la disparition du ciel étoilé. En agissant sur le nombre de points lumineux, les collectivités locales et les habitants peuvent réduire le coût énergétique engendré par trop d’éclairage, à quelques semaines du sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague.