PÂTISSERIE CHALLENGE JEAN-LOUIS BERTHELOT - L’édition 2009 du Challenge Jean-Louis Berthelot, concours de dessert de restaurant, a vu s’affronter, samedi 3 octobre 2009 dans la salle d’application de l’Institut de Formation Supérieur de la Chambre des Métiers à Saint Laurent du Var, près de Nice, 8 candidats sélectionnés parmi les 15 postulants. Chaque concurrent devait réaliser un dessert servi à l’assiette pour 6 personnes sur le thème de la poire ainsi que 3 mignardises.
Au terme de 4h30 de préparation, les chefs pâtissiers ont présenté,  chacun à son tour, leurs réalisations au jury qui a mis toute son expertise à observer, déguster et noter les différents desserts.
L’attente fut longue pour ces jeunes chefs pâtissiers et enfin Philippe Joannes, entouré de Christian Willer, président d’honneur et de Jean-Luc Pelé, président du jury 2009, a dévoilé le palmarès. Le vainqueur, venu de Savoie, se nomme Sébastien Forestier, il travaille à l’hôtel-restaurant Le Chabichou à Courchevel (2 étoiles Michelin) aux côtés du chef Stéphane Buron (MOF 2004). Il s’est vu remettre « Le Pâtissier », le trophée réalisé en pierre taillée par un compagnon et MOF Bois et Pierre, Louis Le Picard qu’il gardera toute une année ainsi que de nombreux lots.  Les candidats, le jury et les amis venus nombreux se sont ensuite retrouvés autour de  Louis et Thérèse Berthelot, les parents de Jean-Louis, pour partager le verre de l’amitié.



Le Challenge Jean-Louis Berthelot fut créé en 1980 par les amis MOF en mémoire de ce jeune chef qui devint, le 8 septembre 1976, le plus jeune Meilleur Ouvrier de France, et disparut dans la fleur de l’âge des suites d’une leucémie. Le premier challenge eut lieu à Arpajon par la suite il élut domicile à Romorantin.
La relance de ce challenge est l’oeuvre de Philippe Joannes, directeur régional de Lenôtre Côte d’Azur et Meilleur Ouvrier de France 2000, qui s’est vu confier par l’association des Amis de Jean-Louis Berthelot (MOF Pâtissier 1976) l’organisation de cette édition 2009. Il a fait appel à ses amis membres de la société des MOF, du Club Prosper Montagné, des Disciples d’Escoffier, du Grand Cordon d’Or de Monaco et de l’Académie culinaire qui ont répondu présents pour composer le jury cuisine et dégustation.


Le concours s’est déroulé en présence de M. et Mme Berthelot, les parents de Jean-Louis, très émus de voir un tel engouement de la part des candidats pour le challenge et le grand professionnalisme et la disponibilité dont ont fait preuve tous les bénévoles qui se sont investis pour le succès de la manifestation. M. Berthelot a tenu à rappeler que 6 lauréats des précédentes éditions sont devenus par la suite « Meilleur Ouvrier de France ».

Challenge Jean-Louis Berthelot
Palmarès 2009
- 1er Sébastien Forestier, hôtel-restaurant Le Chabichou à Courchevel (Savoie)
- 2e Fabien Cocheteux Grand Hôtel du Cap à Saint-Jean Cap-Ferrat
- 3e Aliette Voisin Le Moulin de Mougins à Mougins
- 4e Jérémy Valentin restaurant L'Oasis à La Napoule
- 5e Grégory Chevalier hôtel Méridien à Nice
- 6e  Nicolas Dolbeau hôtel Négresco à Nice
- 7e Jérémy Ober restaurant Christophe Marguin à Les Échets (Ain)
- 8e Guillaume Sinden restaurant Les Pêcheurs au Cap d'Antibes

Le Jury présidé par Jean-Luc Pelé, sous la présidence d’honneur de Christian Willer
Jury cuisine : Jean Fajeau (MOF), Luc Gamel (MOF), Grégory Leriche, Sylvain Mathy,
Jury dégustation : Jean-Michel Cailleaux, Christian Camprini (MOF), Jacques Chibois, Christian Cottard, Jean-Marc Delacourt (MOF), Christophe Dié, Michel Duhamel, Jessica Étienne (médaille d'or MAF 2009), Éric Finon, Joël Garault, Olivier Muller, Mario d'Orio, Jacques Rolancy (MOF), Pierrick Thomas (qui travailla avec Jean-Louis Berthelot).



Le Pâtissier par Louis LEPICARD
Sculpteur Meilleur Ouvrier de France
Le petit Pâtissier, traité dans l’esprit des sculptures du début du XVIème en costume d’époque, coiffé de sa toque, ceint de son tablier à la ceinture duquel pend sur le coté son torchon maculé, tient dans sa main gauche une pièce montée à 3 niveaux symbolisant  les 3 degrés symboliques à gravir dans le compagnonnage pour accéder à la Maîtrise.
De sa main droite, de l’index, il goûte son chef-d’oeuvre et semble dire : « c’est bon ! Mais j’en garde le secret  !»
À ses pieds, sont entrecroisés les outils qu’il emploie chaque jour : le rouleau et la spatule posés sur une fleur dorée à la feuille d’or symbolisant la décoration qui tient une large place dans ce corps d’état. - Ce petit pâtissier est adossé à un vieux four où, de 3 bûches, s’élèvent 3 flammes symbolisant le feu indispensable.
« Normand l’amie des Astres » Le 16 Septembre 1980