RENTRÉE CLASSE VICTOR PC - Le conseiller général communiste de Nice Jacques Victor n’est pas d’accord avec le président du Conseil Général des Alpes Maritimes lorsque celui-ci parle d’équité entre les deux formes, publique et privée, d’éducation. Comment, dit-il, Éric CIOTTI peut-il prétendre à l’équité «en annonçant une rallonge de 700 000 € pour l’investissement dans les collèges privés, soit un total pour l’année de 1 420 000 €, lorsque les crédits départementaux consacrés aux établissements dans leur ensemble sont en régression ?».
Jacques Victor rappelle avoir dénoncé avec son groupe, lors du débat sur le budget primitif, «une baisse de l’investissement concernant les collèges de 6,1 M €, quand dans le même temps, les crédits alloués à des institutions privées telles que le CERAM ou l’EDHEC étaient en hausse de près de 10 M € !».
À la politique départementale s’ajoute selon Victor la politique gouvernementale qui supprime des milliers de postes dans l’Education Nationale, entre autres les RASED pour les élèves les plus en difficulté. Cette paupérisation de l’École de la République ne laisse pas d’autre issue aux familles que de faire par défaut le choix de l’enseignement privé, si elles en ont les moyens.
«Qu’en est-il de l’égalité des chances, un des fondements de l’école laïque et républicaine, dans de telles conditions ?» demande l’élu communiste qui réclame pour l’Education Nationale «les moyens indispensables pour lui permettre de répondre à ses missions en garantissant l’égalité d’accès à tous les citoyens».
C’est pourquoi, conclue-t-il «nous continuerons à être aux côtés des enseignants, parents d’élèves et collégiens dans ces batailles et à lutter au Conseil Général pour que l’équité évoquée ne ressemble pas à un pâté d’alouette !».