TOURETTE LEVENS KAVANAGH - Les Nuits musicales et culturelles du Château
Dans un cadre unique et doté d’un panorama exceptionnel, aux pieds du
Château de Tourette Levens dans le haut pays de Nice,
Anthony Kavanagh, l’humoriste franco-quebecois, va fêter ses vingt ans ce carrière avec son spectacle «
AnthonyKavanagh.com ». Une des nombreuses soirées du festival «
Nuits musicales et culturelles du Château » de
Tourette-Levens.À peine rentré du
Canada et avant qu'il ne revienne sur la
Côte d’Azur, cette fois à
Tourette-Levens samedi soir, nous avons pu joindre
Anthony Kavanagh, futur papa, jeune comédien au cinéma mais humoriste qui fêtera ses vingt ans de carrière. Il participera pour la première fois à ce festival cher au Dr Alain Frère, maire et président de la commission culture du Conseil général des Alpes-Maritimes, mais également aux membres de l’Association des Amis du Chateau.
Philippe Dejardin : Comme chaque année vous êtes retourné au Canada pour le festival «
Juste pour rire » mais cette fois votre programme était encore plus chargé …
Anthony Kavanagh :
Oui, j’étais parti pour faire la promo du film « Agathe Cléry » qui marche très fort et j’ai fait huit galas dans le cadre du festival mais j’ai également enregistré un « Téléthon » créé par le festival cette année et baptisé « Juste pour aider » car il est destiné à venir en aide aux SDF. Mon agenda était tellement rempli que je n’ai pas eu le temps de voir mes amis.Ph. D: Après les milliers de personnes du festival de Montréal, vous allez vous retrouver devant seulement quelques centaines de spectateurs samedi, comme à La Colle-sur-Loup l’année dernière.
A. K :
J’aime autant, chaque jauge possède son charme. À La Colle j’avais l’impression de jouer dans le jardin de mes amis. Je ne connais pas le site de Tourette-Levens mais l’important c’est que le public soit connecté à l’artiste, qu’il soit chaud et me suive dans mes délires. Quand la salle est petite, c’est plus stressant car on voit tous les visages et les réactions, notamment celui qui ne rit pas. Mais j’ai réussi à dépasser ce cap, si un sketch ne plaît pas, il y en a toujours un autre qui arrive à compenser.Ph. D : Il parait que vous avez quelque peu changé aussi physiquement comme me l’a confié Sébastien (c’est le responsable de la tournée d’Anthony mais également de celles de nombreux artistes de renom) mardi soir lors du spectacle de
Christelle Cholet «
L’Empiaffée » à
Tourette LevensA. K :
Je suis en train de me faire coiffer et mes cheveux sont plus longs. ( NDLR. La photo en légende le montre l’année dernière dans sa loge à La Colle-sur-Loup avec son chien Kenzo) Ensuite j’ai encore perdu du poids, quatre kilos parce que l’on a enfin trouvé pourquoi je n’arrivais plus à maigrir. Une intolérance aux laitages et fromages ainsi qu'aux œufs (j’en mangeais quatre fois par semaine) provoquait un gonflement du corps. Mais on a aussi découvert que je ne dormais pas depuis des années parce que je souffrais de l’apnée du sommeil, une maladie dont beaucoup d’hommes ne connaissent pas les conséquences. Pour les deux, je suis maintenant un traitement et je me sens nettement mieux physiquement, je dors mieux.Ph. D Changements physiques, changements aussi dans le spectacle ?
A. K : L’amélioration physique se ressent naturellement dans le spectacle, ça va être encore plus fort que l’année dernière, le final est plus musical. Le spectacle est toujours consacré aux changements intervenus dans les cinq dernières années, nous sommes tous devenus des points.com. On a tous une adresse internet, voire un blog ou un site. Je parle de tout cela en grossissant les traits car internet est une arme à double tranchant, fabuleuse car le monde est maintenant un village et dangereuse car on s’est éloigné humainement.
Ph. D : L’année dernière, vous nous aviez dit que vos premiers rôles au cinéma dans « La fille au fond du verre de saké » puis « Agathe Cléry » et la fiction historique vous avez fait perdre du poids, vous parliez du « physique d’un footballeur américain ».…
A. K :
Je devais maigrir pour faire face à ces rôles très sérieux, de beaux personnages, profonds et pas d’humour. Dans le dernier tourné j'ai le premier rôle masculin, celui d’un GI sur fond d’amour interdit au moment de la Libération. Il devrait être diffusé entre octobre et décembre de cette année sur France 3 et la fiction s’intitule « Les amants de l’ombre ».(Comme il est dans un salon de coiffure et que l’on s’affaire sur sa tête, il est obligé d’interrompre et me demande s’il peut me rappeler dans cinq minutes. Comme promis il le fait et nous reprenons notre conversation)
Ph. D : Un automne encore bien chargé avec la diffusion de cette fiction mais aussi un spectacle au Zénith avec Franck Dubosc et Stéphane Rousseau, le trio infernal de « Juste pour rire » à Montréal.
A. K :
Après le festival de Montréal, on a transposé le concept à Nantes et maintenant on l’amène aussi à Paris. Florence Foresti l’avait initié pour la première fois l’année dernière avec « Florence Foresti & Friends » et c’est notre tour du 23 au 27 septembre.Ph. D : Vous avez évoqué votre participation au Téléthon pour les SDF au Canada, on vous a vu le 4 juillet en compagnie de
Liane Foly sur TF1 dans « Qui veut gagner des millions » pour soutenir une association humanitaire « Les Enfants du Noma » qui organise des missions de chirurgie maxillo-faciale et orthopédique en Afrique.
A. K :
Depuis des années je me suis engagé sur ces types d’actions au Canada et je l’avais très peu fait en France au cours de ces cinq dernières années. Il y en d’autres que je garde pour moi, je n’en parle pas. C’est vrai que l’on est sollicité et que c’est difficile de faire un choix, de trouver la bonne cause. Je n’ai pas envie de n’être qu’un nom ou un prétexte pour telle action. Je vais m’impliquer en France mais il faut que la notoriété aide la cause et non que la cause serve la notoriété.Il est comme cela Anthony. Oublié celui qui pouvait rebuter par ses prestations télévisuelles ou ses anciens sketches, il le dit lui-même, il a changé (
tiens cela me rappelle quelqu’un). Pour l’avoir vu l’année dernière dans son nouveau spectacle, c’était plus qu’une déclaration personnelle. Maintenant qu’il va être papa (la naissance est prévue pour la fin novembre), qu’il a encore maigri et retrouvé des cheveux, qu’il a encore plus de pêche, son passage samedi à
Tourette-Levens (où il reste encore des places mais il faut faire vite) devrait à coup sur demeurer dans les mémoires, surtout s’il veut marquer ses vingt ans de carrière. Son fidèle compagnon, son chien Kenzo qui avait un rôle l’année dernière sera-t-il aussi du voyage? Le mystère reste entier.
Propos recueillis par téléphone le 30 juillet 2009 par Philippe Dejardin
Anthony Kavanagh le samedi 1er août à 20h30Château de Tourette-Levens
Parking gratuit assuré
Renseignements et réservations au 04 93 91 03 20