LIVRE ROMAN MAURO - L'histoire débute par une scène cauchemardesque : Vincent Degas, avocat notoire installé à Nice, se retrouve gisant au beau milieu d'une galerie marchande en pleine effervescence, poignardé par un inconnu... Un inconnu ? Peut-être pas... Entre douleur, stupeur et incompréhension, il entrevoit le sourire effrayant de son agresseur, au milieu de la foule paniquée. Une froide lucidité rétrospective l'envahit alors, et c'est le chapelet de toute une vie qui s'égrène subitement dans sa mémoire...
Ainsi Vincent Degas invite-t-il le lecteur à parcourir à ses cotés l'existence menée tambour battant d'un jeune homme " bien né " de la moyenne bourgeoisie de Nice, d'un avocat promis à une brillante carrière dont les talents avérés font leurs premières armes dans le cabinet paternel. Cabinet qu'il sera d'ailleurs amené à diriger lui-même. Mais parallèlement à cette ascension sociale remarquable, Vincent Degas devra également construire sa vie d'homme. Et c'est là où le bât blesse. Malgré une enfance heureuse au sein d'un giron familial serein et harmonieux, la transition à l'âge adulte s'effectuera sous les auspices d'un destin capricieux, souvent cruel et qui fera dangereusement vaciller un équilibre initial que d'aucuns auraient pu croire inaltérable. Marco, son frère adoré, tombe dans la toximanie. Sa “disparition annoncée” ne fera qu'accentuer un sentiment de culpabilité partagée par la famille toute entière… Un grave accident de voiture, véritable signe du destin, qui le forcera à garder le lit et à s'interroger longuement sur lui-même ; un mariage presque " forcé " - catastrophique en tout cas - avec Elodie, celle qu'il s'était pourtant juré d'aimer à jamais ; Luna, un autre amour perdu qui lui fera découvrir l'amère souffrance qu'engendre parfois le sacrifice de soi…
A force de questionnements intérieurs, de remises en cause, de décisions brutales, tantôt chargées de joies et d'enthousiasme, tantôt minées par le plus noir des désespoirs... l'interrogation lancinante qui le hante reste encore et toujours, pour lui comme pour nous : si le bonheur existe, comment y accéder ?
Dans cette quête effrénée qui le mènera à nombres d'étourdissements illusoires, qui le poussera à toutes sortes d'excès flirtant parfois avec la folie, il tombera, se relèvera, se battra dans une succession déroutante de flash-back cinématographiques... Le déroulement du récit est en grande partie constitué de dialogues volontairement concis et sans ambages superflus, suffisamment explicites pour bien cerner situations, personnages et sentiments.
Et même si le prix à payer pour atteindre son but lui fera frôler la mort, c'est finalement la douce Julia et le petit Flavio qui lui apporteront une réponse libératrice, une accalmie dans la tempête, et c'est dans une paix enfin retrouvée qu'il exprimera " in fine " cette ultime prière, celle là même qui renvoie au titre : " Que rien ne bouge " ….
Fabrice Mauro est né en 1968 à Nice, plus précisément dans les collines niçoises, son paradis qu'il ne quitte que rarement. Diplômé d'un DTA Publicité, il fait ses armes au sein du Groupe Comareg avant de créer son entreprise de régie publicitaire à 23 ans.
Ne supportant pas l'idée de faire la même chose tous les jours, il commence à enseigner la création d'entreprise à l'IUT de Nice. Chantre de l'initiative individuelle, il oeuvre de nombreuses années au sein de Fier Entreprendre avec une équipe de bénévoles au service des porteurs de projets. Intervenant depuis de nombreuses années à l'Espeme (Ecole Supérieure de Commerce du Groupe Edhec) ainsi qu'à l'I.A.E (Institut d'Administration des Entreprises). Il reste plus que jamais persuadé que la création d'entreprise est une alternative de premier ordre à la crise de l'emploi. Depuis 1996, il collabore à différentes revues nationales en presse professionnelle en tant que pigiste puis responsable de rubriques.
L'an 2000 donne un nouvel élan pour ce touche à tout qui ne s'épanouit que dans la diversité. Passionné par la communication sous toutes ses formes, il devient également formateur en Art Oratoire, enseignant passionnément les techniques nécessaires à une bonne élocution en public. En 2001, il devient Magistrat Consulaire auprès du Tribunal de Commerce d'Antibes. Cette même année, membre de la Jeune Chambre Economique Nice Côte d'Azur, il rencontre à la faveur d'une mission des membres de l'association Sian d'Aqui. Le coup de foudre est immédiat et réciproque, quelques semaines plus tard, il devient Président de cette association niçoise qui compte aujourd'hui 650 foyers adhérents.
Avec une équipe ultra motivée, il crée des événements d'envergure tels les Fourres de Rire, le Festival de l'humour du Comté de Nice ; Festin d'Aqui, fête musicale niçoise ou encore 1388, Comté de Nice, une manifestation annuelle visant notamment à inciter la centaine de communes du Comté de Nice à commémorer la date anniversaire de sa création. Son attachement à la ville de Nice et sa volonté de s’impliquer dans le développement culturel et social de sa région n’est donc plus à démontrer !
Homme de communication par définition, par ses fonctions, par ses passions, écrire était une évidence, un rêve devenu réalité. Que Rien ne bouge est son premier roman, une fiction qui lui ressemble, qui vous ressemble.
A l'éternelle question, maintes fois posée : “Que rien ne bouge est-il un roman autobiographique ?”, l'auteur tient à répondre énergiquement : Non ! … avec toutefois la réserve de celui qui sait pertinemment que d'une part, l'on ne peut véritablement écrire un roman intimiste sans y mettre un peu de soi… D'autre part, ce qui se passe dans la vie de Vincent Degas peut arriver à chacune et chacun d'entre nous...