RSA LUCA CGT - Le député des Alpes maritimes
Lionnel LUCA, vice président du Conseil Général 06, 6ème circonscription -
Cagnes, Villeneuve Loubet, Vence - près de
Nice, électron libre de l’
UMP locale, se singularise une fois de plus en déclarant à propos du
RSA : "la
CGT a raison !"
Le revenu de solidarité active (rSa) est entré en vigueur le 1er juin 2009 en France métropolitaine. Il remplace le revenu minimum d’insertion (RMI), l’allocation de parent isolé (API) et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi. Versé par les Caisses d’allocations familiales ou les Caisses de mutualité sociale agricole, il concernerait plus de 3 millions de ménages.
Sur le principe l’idée était de compléter des revenus du travail insuffisants tout en encourageant l’activité professionnelle.
Pour autant les critiques fusent. La CGT voit en effet dans le RSA « u
n dispositif pérenne d’assistance généralisée aux entreprises » qui va encourager «
les employeurs à développer le temps partiel, les bas salaires et à ne pas reconnaître le travail par sa juste rémunération ». Dans un «
contexte économique dégradé» pour ne pas dire catastrophique, comment envisager sérieusement un retour à l’emploi pour des personnes malheureusemnt installées dans la précarité et surtout, quid des jeunes de moins de 25 ans, les plus touchés par la crise, qui sont exclus du système du
RSA ?
Pour
Lionnel Luca :
Une fois n'est pas coutume, la CGT a raison !
En ne mettant pas de limite dans la durée du dispositif (comme au Canada), cette nouvelle allocation financée par le contribuable sur son patrimoine, va installer les salariés définitivement dans l'assistanat.
L'originalité est que cet assistanat repose désormais sur le travail et non sur le chômage. La France vient une nouvelle fois d'inventer un dispositif qu'aucun pays ne copiera: le salaire mixte; celui versé par l'entreprise, combiné avec l'allocation de l'Etat.
Jusqu'à présent l'assistanat s'appliquait à ceux qui étaient privés d'emploi : désormais il s'applique à ceux qui travaillent !
Car il est bien évident que les entreprises ne seront pas incitées à relever les salaires, ni à proposer des emplois à temps complet, puisque l'Etat est là pour compenser.
Singulier progrès...