NOBEL AUNG SAN SUU KYI - Bien loin de Nice et de la très tranquille Côte d’Azur, à Rangoun Aung San Suu Kyi a nié avoir enfreint les règles de son assignation à résidence dans la rocambolesque affaire du mormon américain qui se serait introduit chez elle après avoir traversé à la nage le lac Inya. Si elle est condamnée dans cette mauvaise farce, le Prix Nobel de la Paix risque à nouveau de trois à cinq ans de prison.

Ce procès inique est la raison de la montée au créneau du député Jacques Remiller (UMP), vice président du groupe d’étude à vocation internationale sur la Birmanie et Lionnel Luca député (UMP) fondateur du collectif des parlementaires pour la Birmanie libre, ainsi que les députés UMP : Michel Voisin, Louis Guédon, Philippe-Armand Martin, Philippe Vitel, Jean-Luc Reitzer, Philippe Cochet, Pierre Lellouche. Les députés UMP membres du groupe d’étude à vocation internationale sur la Birmanie réclament, à l’instar de Madame Carla Sarkozy, la libération immédiate de la militante des Droits de l’Homme.

«Une fois de plus la junte militaire birmane se prépare à tronquer le résultat des prochaines élections en privant le parti d’opposition de son leader». Par ailleurs, Jacques Remiller et les députés UMP cités supra demandent à la présidente du groupe à vocation internationale sur la Birmanie, Madame Aurélie Fillippetti de réunir en urgence le groupe.

légende photo de gauche à droite : Lionnel Luca député des Alpes Maritimes, Dominique Bussereau secrétaire d'Etat chargé des Transports, Martine Aurillac, députée, Jacques Remiller, député, André Santini, Secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique, Philippe Vitel, député.