KANDEL ESTROSI 12E CANTON - Bien dans la manière sarkozienne c’est en menant une blitzkrieg dans le 12e canton que l’UMP locale entend ramener dans son escarcelle un conseiller général supplémentaire qui serait, en cas de réussite de cette manoeuvre éclair, le premier adjoint de la ville de Nice, le responsable de la sécurité, l'ancien colonel de gendarmerie : Benoît Kandel.
Dès l’annonce de la démission de Patrick Allemand (PS) et le choix fait par le préfet Lamy de dates de la partielle très rapprochées, la carte de la rapidité était affichée puisque ne laissant que très peu de temps pour la campagne électorale et tombant au coeur de deux week-ends avec ponts festifs.
Une cantonale partielle tombant dans des jours de fête, une campagne électorale ultra restreinte, le grand gagnant sera l’abstention.
Confiant dans sa capacité à mobiliser son fidèle électorat départemental, Christian Estrosi met tout son poids personnel dans la balance pour l’emporter et dès le premier tour. Il l’a annoncé bien clairement hier soir dans la salle Black Box du CAL Bon-Voyage copieusement remplie. C’est l’objectif et qu’importent les risques. Il est à la manoeuvre en première ligne et revendique le choix du couple Benoît Kandel-Denise Fabre, pour remplacer dans ce canton «abandonné en rase campagne», le "candidat de Marseille", Patrick Allemand.
Benoît Kandel et sa suppléante avouent d’ailleurs dans leur prise de parole leur étonnement de se trouver là, un peu bousculés par l’énergie débordante et l’activisme de l’ancien sportif de haute compétition.
Réponse donc le 3 mai, autant dire demain.