Le scénario nord, dit Côte d'Azur, est privilégié car pour le même coût que le scénario des Métropoles du Sud, qui s'arrête à Nice, il peut aller jusqu'en Italie et optimise les temps de parcours et les dessertes : Nice-Paris en 3h40, Nice Marseille centre en 1h00.
La chambre consulaire demande maintenant que la ligne s'inscrive dans le Schéma Européen des Transports (RTE- T) et que le projet actuel sorte d’une vision franco française qui fait des Alpes Maritimes un cul de sac. Elle souhaite que RFF réévalue à la hausse les trafics générés par cette connexion avec l'Italie et l'augmentation du trafic liée à l'arrivée d'opérateurs concurrents à l'horizon 2020, que les études de passage et de desserte dans les Alpes Maritimes jusqu'en Italie soient achevées puis diffusées.
Bernard Nicoletti, Président de la Commission LGV au sein de la CCI, rappelle que Marseille et la SNCF ont intérêt à tourner leurs yeux vers l’Italie, Nice n’étant ni un terminus ni une impasse.