Jean-Pierre Giovanelli était déjà dans les années soixante-dix théoricien dans la sphère du Collectif d'Art Sociologique et, également, de l’Esthétique de la Communication. Artiste « d’ordre substantiel », selon Paul Virilio, œuvrant à une ontologie du virtuel, comme le dit Jean-Paul Thenot, J-P Giovanelli, architecte, expose une vidéo-installation. L’œuvre multimédia, Carmina Sensus, « la poétique des Sens », sollicitant le plaisir sensoriel d’une caresse sur une fourrure de renard argenté posée sur une partie du corps nu de femme, ne fait que frustrer l’attente érotique de l’observateur, à l’inverse d’une pure fiction digitale. La bande sonore, la sensualité de la peau, le voile aisément mobile du boa mû par le vent, évoquent un corps présent seulement en tant que simulacre fonctionnant comme une forte métaphore des fantasmes que génère l’écran. Fondée sur le couple sentir/penser, l’œuvre de l’artiste français est en conséquence une notion de matérialité – qui ne se réduit pas à une simple matérialisation sur le plan du conceptuel/virtuel – et trouve sa modalité communicative à travers l’aisthesis et le pathos. Devant les surfeurs du spectacle qu'est le monde, plus réel que réel, de qui subit la violence, trop de violence – soutien Jean Pierre Giovanelli – dire que le monde n’est pas réel. Il est nécessaire de commencer à respecter la plus haute des machines technologiques : le corps humain, retranché dans sa peau.
Viana Conti 12 octobre 2007
Jean-Pierre Giovanelli già esponente e teorico del Collectif d’Art sociologique negli anni Settanta, dell’Estetica della Comunicazione, artista di ordine sostanziale, come lo definisce Paul Virilio, operante a un’ontologia del virtuale, come lo presenta Jean-Paul Thenot, architetto, espone in mostra una videoinstallazione L’opera multimediale Carmina Sensus, Accensione del Senso Comune, sollecitando il piacere sensoriale di una carezza su una pelliccia di volpe rossa, appoggiata a un corpo nudo di donna, non fa che frustrare l’aspettativa erotica dell’osservatore di fronte a una pura finzione digitale. La colonna sonora, la sensualità della pelle, lo schermo lievemente sfiorato da boa mossi dal vento, evocando un corpo presente solo come simulacro, funzionano come forte metafora dei fantasmi dello schermo. L’opera dell’artista francese, fondandosi sulla coppia sentire/pensare e perseguendo una nozione di materialità che non si riduca a una pura smaterializzazione sul piano del concettuale/virtuale, trova la sua modalità comunicativa attraverso l’aisthesis e il pathos. Davanti ai surfisti dello spettacolo c’è il mondo, più reale del reale, di chi subisce violenza, troppa violenza - sostiene Jean-Pierre Giovanelli - per dire che il mondo non è reale. Bisogna adesso cominciare a rispettare la più alta delle macchine tecnologiche: il corpo umano, racchiuso nella sua pelle.
Viana Conti 12 Ottobre 2007
Carmina Sensus
Vidéo installation de Jean Pierre Giovanelli Concept images
Avec Naïma Ladhari, actrice
Jean-Pierre Muvien, Crédit son,
Julien Giovanelli, montage
Vernissage jeudi 19 mars 2009 à partir de 18h en présence des artistes
exposition jusqu'au 17 avril 2009
Galerie Depardieu
64 boulevard Risso (face au MAMAC)
06300 Nice France
Tél. +33 0497 12 12 99
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.–
http://www.galerie-depardieu.com/
Tramway : arrêt Garibaldi - parking du Théâtre National de Nice