Cuisine, gastronomie
BAISSE TAUX RESTAURATION - Si le serpent de mer de la baisse de la TVA dans la restauration semble, grâce «à nos partenaires Allemands» dixit Patrick Devedjian, est en bonne voie d’être rattrapé, les questions du «combien» et du «quand» ne sont pas résolues et les discussions s’annoncent rudes au grand désespoir des restaurateurs et de leurs salariés qui attendent beaucoup de cette mesure et peut être trop d’ailleurs. La bataille dans les allées du pouvoir pour faire valoir son point de vue s’annonce dure. Interrogé par Nice RendezVous mercredi soir au Cannet à propos des réticences du ministre du budget Éric Woerth, qui voit ses dépenses exploser et ses entrées être de tous cotés rognées, le ministre de la relance avait clairement parié sur les 5,5%. Le lendemain à Antibes une remarque du député maire Jean Léonetti en faveur de l’abaissement maximum avait provoqué un commentaire humoristique de Devedjian « on y arrivera même si je comprends les réticences de Woerth qui tous les jours perd un peu plus de cheveux à cause de mes dépenses !».Vendredi 13 mars 2009, le président UMP de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale, Pierre Méhaignerie, a fait savoir qu’il était contre le passage aux 5,5%, chiffrant le coût de cette mesure à 2 milliards d'euros, alors que le déficit budgétaire pulvérise des records. Il lui semble plus raisonnable de passer par une étape intermédiaire de 10 ou 12 % car essayer de lier la baisse de la TVA dans la restauration à un contrat de revalorisation des salaires ou de baisse des prix dans le secteur lui semble très compliqué en raison de la multitude des établissements.
Ce n’est pas gagné pour nos amis restaurateurs de la Riviera Côte d’Azur, deuxième pourvoyeur d’emplois du département pratiquement à égalité avec le BTP.
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