Le mépris de Christian ESTROSI
Les déclarations de Christian ESTROSI sur le prétendu mépris de Martine AUBRY, suite à la désignation de Vincent PEILLON comme tête de liste dans le Sud-Est ont de quoi surprendre lorsqu’on connaît les circonstances par lesquelles Gaston FRANCO va se retrouver en deuxième position sur la liste UMP.
Monsieur ESTROSI devrait ouvrir un dictionnaire pour vérifier le sens du mot « mépris ».
Désigner un tête d’affiche nationale pour conduire la campagne européenne dans le Sud-Est-ce n’est en aucun cas du mépris. En 2004, c’est Michel ROCARD qui avait conduit la liste socialiste et les électeurs ne s’étaient pas sentis méprisés puisqu’ils l’avaient porté largement en tête.
Par contre, obtenir la démission du conseiller général de Saint-Martin Vésubie pour faire la place à son bras droit, en échange d’un emploi au Cabinet du maire de Nice et d’un mandat de député européen, c’est assurément du mépris pour les électeurs.
Et promettre aux Niçois la main sur le cœur de ne pas augmenter les impôts durant toute la campagne municipale et les augmenter de 15% neuf mois après l’élection, c’est la forme la plus aboutie du mépris et du cynisme électoral.
Xavier GARCIA
Porte-parole du PS 06