Nos valeurs rurales (avec une réelle prédisposition à préférer l’épargne au tout-crédit) seront-elles suffisantes pour garder la tête hors de l’eau ? « Sur les dix dernières années, la croissance des revenus des ménages a évolué moitié moins que l’immobilier. D‘où nos difficultés actuelles, qui étaient prévisibles. » Et des banques, toujours plus sollicitées, qui s’endettent et dérapent. « Qui sont obligées, comme aux USA, de revendre des blocs de crédits à des organismes non bancaires, non régulés par un quelconque contrôle. » Une pratique fatale outre-atlantique, où les prêts immobiliers couplés à une consommation galopante et impulsive ont eu raison d’une économie de marché devenue… bancale.
« Il faudrait que les banques se souviennent de qui les nourrit : elles ne créent pas de richesse. Ce sont les entreprises, les industriels. La spéculation ne crée rien, ce sont les hommes, le travail, la recherche… La spéculation a tué l’économie de marché. »