Avec force pancartes, calicots et slogans, essayer de capter l’attention des media et du grand public sur le sort sévère qui leur est réservé par le fabricant américain de composants électroniques en train d’adapter, sans état d’âme, ses «dépenses à une économie mondiale qui continue de s’affaiblir», ne fait pas vraiment partie de la culture des salariés de TIF.
La grande incertitude dans laquelle ils se trouvent depuis le plan de licenciement de 305 salariés annoncé par Christian Tordo, directeur général de Texas France et adjoint au maire de Nice Christian Estrosi, saupoudré d’un fort sentiment d’injustice semble avoir agi comme un catalyseur sur une population qui, dans le marasme actuel, parait découvrir les mérites de la solidarité et de l’action syndicale.