Selon les représentants syndicaux, interrogés par Nice RendezVous lors de leur prise de parole aux États généraux de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui se tenaient à Carros près de Nice, leur mouvement, qui depuis le 9 décembre réclame les moyens humains nécessaires à assurer le nouveau cadencement demandé et payé par la PACA à la SNCF, respecte scrupuleusement les termes de la loi du 21 août 2007 sur le service minimum dans les transports ferroviaires, validé par le Conseil constitutionnel.
En faisant remarquer que 10 des 13 assignés sont des militants CGT, ils dénoncent donc cette injustifiable « criminalisation de l'action syndicale » destinée, toujours selon leurs propos, à impressionner des grévistes dont le nombre et la détermination ne faiblissent pas et dont le mouvement ne donne aucun signe de l'essoufflement que semblait encore espérer en début de semaine, la direction régionale de la SNCF.