Vous êtes invité à découvrir le nouveau Beau Livre des Éditions du Compas, dans la collection Le Gant de Velours. Un livre bilingue français espagnol, d’un auteur Espagnol, Adán Pucel un pseudonyme, sous lequel se cachent (si peu) deux hommes : Javier Figuero, écrivain et journaliste et Teo Moreno, informaticien et photographe.
Voilà trente représentations graphiques de conception originales - il s’agit en fait de la même photographie soumise à des variations insolites - qu’accompagnent des réflexions liées au processus créatif et artistique.
La préface de Marie-Hélène Carbonel permet de placer cette création dans le courant artistique génétique et espagnol de la déraison, du burlesque et de l’autodérision cruelle, universellement reconnue.
Une curiosité, qui va dans le sens de ce que nous venons de dire : l’unique photographie utilisée pour représenter Le Citoyen Lambda/El Ciudadano X est précisément celle de l’un des deux auteurs.
Pour plus d’explication… la quatrième de couverture :
Adán Pucel est un original, un prodige de la métamorphose, un génie du transformisme, en tout bien tout honneur… ou presque.
Né sur les terres arides d’une Espagne excessive, il est nourri de ses fantasmes et de ses folies. Cependant, accueilli par une Maison d’Éditions française, porté sur les fonts baptismaux d’une imprimerie italienne et élégante, pratiquant le plus parfait bilinguisme, afin qu’ainsi son public avide connût une part non négligeable de son oeuvre, Adán Pucel nous apparaît comme le plus pur exemple méditerranéen de spécimen du bassin européen.
Si l’on prend la peine de découvrir ici les traits multiples et fascinants du Citoyen Lambda, c’est sans doute pour jeter sur nous-mêmes un regard aigu plein de dérision et quelques fois, plein de compassion.
Le Citoyen Lambda vous, moi, nous ? Peut-être ?
En tout cas une déclinaison à notre image, d’un monde surréaliste et absurde, qui souvent nous maltraite et que parfois, aussi, nous maltraitons souvent.
Adán Pucel un grand artiste en devenir, qui vous retiendra, c’est certain, par ses facéties et ses délires, son goût inné pour la déraison –La sinrazón- si espagnole et par son regard tendre et sans concession sur nos travers.
Ce livre sera désormais pour vous, pour nous tous, comme l’avertissement de l’esclave du triomphe romain : Cave ne cadas. Oui, Crains de tomber… Même si la chute est parfois si sympathique !
Marie-Hélène Carbonel
Directrice de collection
Le Gant de Velours