LGV CÔTE D’AZUR - La révélation faite samedi 10 janvier 2009 par Éric Ciotti, nouveau président du Conseil général des Alpes Maritimes, lors de l'émission « La Voix est Libre » sur France 3, du choix du tracé nord dit Côte d’Azur, avant son annonce officielle par l’État, a déclenché un tir de barrage impressionnant des opposants aixois, marseillais et varois. Au premier rang desquels Maryse Joissains-Masini, mairesse UMP d'Aix-en-Provence, Présidente de la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix, Députée des Bouches-du-Rhône, qui s’était déjà fait remarquer en déclarant refuser de participer au financement de la LGV Sud-Est quel que soit le tracé retenu : «Je ne donnerai pas un sou de l'intercommunalité à ce projet. Nous participerons au financement des lignes intérieures que RFF voudra bien réhabiliter mais c'est tout ». Elle dénonce dans La Provence : « l'arrogance d'Eric Ciotti » et s’étonne du procédé qui consiste à précéder l’annonce officielle « Il se prend pour qui pour annoncer de telles choses? Il aurait pu m'appeler, moi qui suis directement concernée et élue depuis 2001. Ce monsieur a un grand mépris pour les Aixois, pour les 350 000 habitants que je représente et pour les 33 maires de la Communauté d'agglomérations du pays d'Aix.» et d’insister ce matin sur France Bleu : « Je ferai tous les procès de la création contre ce tracé. Comme ça pendant 50 ans ce projet ne se fera pas !».

Pour Éric CIOTTI le choix de ce tracé est une évidence, le plus court, le moins cher, dessinant une ligne droite entre Aix-en-Provence et Nice en suivant l'A8.