VAUZELLE AUDIOVISUEL PUBLIC - Le projet de loi sur la réforme de l’audiovisuel public, qui fait naître bien des craintes sur les antennes locales de
France 3 à
Nice et à
La Brague près d’
Antibes, sera examiné aujourd’hui, mardi 25 novembre 2008, à l’Assemblée Nationale.
Michel Vauzelle, Député et Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) dans un communiqué tient à réaffirmer son attachement au service public de l’audiovisuel.
«
Je suis naturellement aux côtés des salariés de l’audiovisuel public dans leur mobilisation contre cette réforme. C’est une réforme contre laquelle je continuerai de me battre comme je l’ai toujours fait, car elle constitue une véritable remise en cause de notre démocratie» dénonce Michel Vauzelle.
« Les citoyens ne doivent pas s’y tromper. Avec cette loi qui va supprimer la publicité sur les chaînes publiques sans réellement la compenser financièrement et offrir de nouveaux espaces publicitaires aux chaînes privées, le Président Sarkozy organise le démantèlement pur et simple de l’audiovisuel public au seul profit des chaînes privées. Cette loi, qui ne fera qu’appauvrir le niveau général des programmes, constitue une dérive à l’italienne, avec un pouvoir contrôlant à la fois les chaînes commerciales les plus puissantes et la télévision publique» souligne Michel Vauzelle
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« Avec cette réforme, le Président de France Télévisions sera directement nommé par le chef de l’Etat. Le gouvernement va ainsi détruire en quelques mois ce que la France a mis plusieurs décennies à construire pour contribuer à assurer une vie démocratique saine : l’indépendance du service public de l’audiovisuel vis-à-vis de la sphère politique. C’est une régression inacceptable. Souhaite-t-on revenir au temps de l’ORTF ? » déclare Michel Vauzelle qui ajoute : « Je ne serai pas de ceux qui accepteront une quelconque tutelle des collectivités locales sur la télévision publique régionale. »
Le 8 février 2008, face aux craintes d’un démantèlement, les élus régionaux de la majorité réunis en Assemblée plénière avaient déjà réclamé le maintien de France 3 au sein du groupe France Télévisions.