NICE RUSSIE UNION EUROPÉENNE - Suite au Sommet qui s'est déroulé à
Nice le
4 novembre dernier entre
l'Union européenne et la Russie Christian ESTROSI lors des questions au gouvernement de la séance du 18 novembre 2008 à l’Assemblée nationale, a interpellé
Bernard KOUCHNER, Ministre des affaires étrangères et européennes. “
Comment envisagez-vous, monsieur le ministre, l'avenir de nos relations avec la Russie ? Quel bilan faites-vous de la situation en Géorgie depuis les événements du mois d'août alors que des signes de tension persistent sur le terrain ?” a-t-il demandé, après avoir préalablement défendu la position adoptée par l'Europe et la France consistant à parler à la Russie avec franchise et souligné que cette méhode, souhaitée par Nicolas Sarkozy, avait permis d'éviter un drame en Géorgie.
Bernard Kouchner dans sa réponse rappelle qu’en effet l’Union européenne et sa présidence ont préféré privilégier le dialogue, même si ce choix n’est pas toujours simple. “
Sur la forme, les rapports sont parfois quelque peu rugueux et, quant au fond, les relations ne sont pas aisées non plus. Pourtant, nous devons poursuivre dans cette voie.”
“
Si l’Union européenne et la Russie sont interdépendantes, en matière d’échanges commerciaux, l’Union européenne dépend de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole. Si l’on ajoute à cela la proximité géographique, nous ne pouvons pas faire autrement que d’entretenir un dialogue et un partenariat qui ont commencé il y a dix ans.”
“
À Nice, nous avons souhaité revenir avec la Russie à un partenariat privilégié qui avait été reporté, et non suspendu, après les événements de Géorgie. À l’unanimité moins un pays, nous avons décidé de poursuivre ce partenariat stratégique.”
Le sujet de la
Géorgie reste très délicat car si les Russes ont appliqué à la lettre 90 % de leurs engagements, leurs troupes n’ont pas totalement évacué l’Ossétie et l’Abkhazie.
À
Genève, la deuxième réunion politique entre l’Union européenne et la Russie va se poursuivre pour tenter de trouver un accord.
Selon Christian ESTROSI la rencontre de Nice a relancé les négociations pour un accord de partenariat renforcé avec la Russie. C'était donc un sommet utile et nécessaire, dans un souci de dialogue et d'ouverture, “
pour défendre nos intérêts de façon unie tout en réaffirmant fermement nos valeurs et nos principes.