NICE MASSENA PLENSA - À peine nettoyées du guano qui les recouvrait les sept bouddhas de «
Conversation à Nice » l’oeuvre de l’
artiste catalan Jaume Plensa, sont redevenues le perchoir favori des mouettes et autres volatiles qui regardent les passants traverser l’
esplanade Masséna. Les sept statues, au sommet de leurs mâts d’acier de plus de 10 mètres de haut, sont censées représenter les 7 continents en «
une métaphore sur la relation entre les différentes communautés qui font partie de la société d’aujourd’hui». Allumées de l’intérieur avec des lumières cinétiques, les sept œuvres passent doucement d’une couleur à l’autre, établissant un dialogue entre les figures mêmes et avec les promeneurs.
La disposition des œuvres suit le parcours du tramway et offre une nouvelle lecture au voyageur en mouvement, qui peut observer les sculptures comme autant de points de repère. «
Comme les phares sur la côte, les figures semblent veiller sur nous, nous protéger d’en haut. Sans perturber le vide de la place, elles nous invitent à lever les yeux et redécouvrir aussi le ciel de la ville. »
La commande publique d’art contemporain qui accompagnait la
ligne 1 du tramway Nice Côte d’Azur était composée de 14 œuvres monumentales diurnes et nocturnes, positionnées tout au long du parcours, depuis le centre opérationnel de
Las Planas jusqu’au
terminus Pont Michel. Essentiellement lumineuses elles nécessitaient un entretien et une maintenance que la
Communauté Nice Côte d'Azur a budgété.
Olivier-Henri Sambucchi, directeur de la culture à la
CANCA et conservateur en chef du patrimoine dispose de 80 000 euros annuels pour maintenir en bon état ce musée à ciel ouvert, auquel la communauté urbaine à consacré 3,3 millions d’euros.
Les personnages de
Plensa ont été les premiers a bénéficier d’un toilettage.