ESTROSI ÉLECTION - L’écume de la vague rose n’a que très peu touché les
Alpes Maritimes alors qu’au plan national
Nicolas Sarkozy frôle la correctionnelle sauvegardant
Marseille mais concédant à la gauche plus d’une trentaine de villes au dessus de 20.000 habitants et au moins neuf conseils généraux. Le taux de 38% d’abstention, le plus fort depuis le début de la
Ve République pour des municipales, montre bien la désillusion de certaines couches sociales devant le style du président et la mise en oeuvre de sa politique.
Dans ce contexte général,
Christian Estrosi, futur ex-secrétaire d’État à l’Outre-Mer, était fondé, hier soir devant sa permanence, à se réjouir de son bon résultat sur
Nice (avec 41.33% des suffrages, il est loin devant le candidat socialiste
Patrick Allemand, 33.17%, et
Jacques Peyrat, le maire sortant, 25.5%) et de la bonne tenue des conseillers de sa majorité au
Conseil général des Alpes Maritimes.
Reste le problème posé par la défaite de son bras droit
Éric CIOTTI (UMP) battu de 210 voix par
Marc CONCAS (PS) dans le premier canton de
Nice.
Qui sera le prochain président de l'assemblée départementale ?
La question ne sera peut être pas forcément tranchée jeudi lors de la première réunion d'un nouveau Conseil général à peine modifié, et à la veille d’un premier conseil municipal niçois dont l’assemblée est, pour le coup, totalement chamboulée.
La soirée, somme toute bonne pour
Christian Estrosi et ses couleurs, s’est achevée rue piétonne à
Nice devant une pizza avec quelques fidèles, couche-tard.
— Liesse chez les supporters de Christian Estrosi à l'annonce de son élection.