PLACE MASSÉNA MÉDECIN - La plaque de marbre qui identifie sur la Place Masséna l’espace dédié à la mémoire de Jacques Médecin a été fracassée sans doute à l’aide d’un outil. Le maire de Nice Jacques Peyrat a inauguré, le 5 décembre dernier, devant plusieurs centaines de personnes le forum Jacques Médecin, après avoir dû ferrailler jusqu’à la Cour administrative de Marseille pour faire appliquer une délibération du conseil municipal votée le 31 mars 2004, car le Préfet Breuil l’avait fait annuler par le tribunal de Nice en mars 2006, considérant que le maire déchu n’avait pas eu une conduite exemplaire.
Suite à cette destruction voici la réaction de Jacques Peyrat.
C’est avec consternation, incompréhension et colère que j’ai appris l’acte de vandalisme qui a été commis sur la plaque commémorative du forum Jacques MEDECIN.
Ce n’est pas un accident : la volonté de destruction au moyen d’une masse est avérée ; on a donc voulu casser et, par ce geste, s’attaquer au nom de Jacques MEDECIN.
Tous nos concitoyens peuvent avoir leur propre jugement sur ces années durant lesquelles Jacques MEDECIN était Maire de Nice, sur son action municipale et ses prises de position politiques. La justice est passée, elle a condamné Jacques MEDECIN et il a payé sa dette à la société.
Son engagement pour Nice, ses réalisations, sa personnalité, l’attachement que lui portent encore de nombreux Niçoises et Niçois sont néanmoins une vérité et tout militait pour que Jacques MEDECIN ait, lui aussi, un espace public à son nom.
L’Etat en la personne du Préfet des Alpes-Maritimes de l’époque a souhaité faire annuler la délibération de la Ville de Nice qui avait décidé de dénommer l’Esplanade Masséna, Forum Jacques MEDECIN. Ici aussi, la justice a tranché et a donné raison à la Ville de Nice.
Il y a donc un Forum Jacques MEDECIN pour honorer un homme qui a été Maire de Nice comme ont été honorés tous les maires de Nice puisqu’un espace public porte leur nom.
C’est donc la mémoire d’un homme public, dont l’action pour Nice a été reconnue, à laquelle se sont attaqués les vandales.
Je tiens à condamner avec la plus grande fermeté ce geste inqualifiable qui jette l’opprobre sur leurs auteurs.