ÉCOLE de NICE BEN SOSNO MAS - Première des deux journées consacrées à l’École de Nice au Centre Universitaire Méditerranéen 65 promenade des Anglais. Ouvertes à tous ! Ce samedi 27 octobre 2007 et le lundi 05 novembre prochain, débats, films et polémiques autour de cette curieuse École devenue un mythe. L’École de Nice est affaire de personnes, de personnalités, de rencontres très dispersées, d’artistes, de galeristes, de critiques d’art, d’événements où peintres, écrivains et poètes s’échangent des « trucs » et réalisent des Actions, sur la Promenade des Anglais et ses plages, dans les bistrots du centre ville et dans certains petits villages alentours... Comme à Coaraze. L’École de Nice c’est un mythe, plus qu’un label : « la plus belle oeuvre d’art, le bleu au dessus de la Promenade des Anglais » disait Yves Klein. Un mythe marqueté aussi pour faire vivre des artistes doués, créateurs contestataires d’une situation ambiante, celle de leur ville, de leur société mais aussi celle de l’art. L’esprit de l’École de Nice, c’est une déconstruction systématique des principes canoniques de l’esthétique traditionnelle déclinée sur plusieurs frontières : celles de la matière (ils se servent de tout ce qui est à leur portée et qui n’est pas habituellement associé à l’art et celles de la forme de présentation (la toile se libère de son châssis...). Elle est souvent décrite autour de l’émergence de 4 mouvements d’art contemporain, le Nouveau Réalisme, Fluxus, Supports-Surfaces et le Groupe 70. Mais elle est avant tout une concentration désunie au travers du temps de personnalités qui doivent êtres considérées comme des entités uniques.Samedi 27 Octobre 2007 : PENSÉE ET CRÉATIVITÉ DANS L’ART - Du génie à la folie 10 h : J-F Mattéi : L’énigme de la pensée Qu’appelle-t-on Pensée ? Nous ignorons comment elle apparaît ni comment elle dialogue avec elle-même : « La pensée peut-elle commencer d’un seul coup sur le modèle de la création ? » 10 h 45 : Sosno sur le divan de Patrick Amoyel 11 h : Pause et signature des livres 11 h 15 : Philippe Brenot : Du génie à la folie Le génie et la folie entretiennent de telles relations de proximité que le génie nous paraît toujours un peu fou et que le fou est, lui aussi, capable de génie ! Mais le créateur n’est-il pas justement celui qui ose aller jusqu’à la folie et qui accepte d’en payer le prix ? 14 h 30 : Thierry Gaudin : Pensée et créativité L’acquisition des facultés et peut-être aussi des connaissances s’effectue non par adjonction, mais pas élimination des possibles. C’est l’image du sculpteur, qui donne forme par enlèvement de matière, par opposition au maçon qui construit de manière cumulative... 15h15 Ben sur le divan de Philippe Brenot 15h 30 : Pause et signature des livres 16 h : Boris Cyrulnik : Cerveau et créativité L’impureté du quotidien, l’ambivalence du banal, n’existent pas dans les oeuvres d’art où le talent de l’artiste vise à l’épure. La représentation qui est imagée chez les peintres, (...) constitue l’analogue humain du leurre, ce super-signal qui nous capture, tant nous l’espérons. L’homme est un corps qui fait alliance avec le leurre pour créer l’existence. Les organismes humains n’échappent pas aux déterminismes biologiques, mais la possibilité de créer un monde de représentations leur permet de remanier le monde qu’ils perçoivent, de l’améliorer, de l’aggraver, d’en faire une bénédiction ou une malédiction. 16 h 45 : Arman et César sur le divan virtuel Projection des films de Dominik Rimbault 16 h 30 : Mas sur le divan de Boris Cyrulnik 17 h : Mas : Performance : Fondation du Collège de Nice 17 h 30 : École de Nice : Le livre + Signature des livres