DISPARITION JOURNALISME - La disparition de
Michel Barelli, une figure du
journalisme niçois.
Michel Barelli, aimait viscéralement
Nice. C’était toujours dans sa ville natale qu’il aimait se ressourcer après des essais automobiles qui le menaient aux quatre coins du monde. Son ultime reportage en
Californie lui aura été fatal. Issu d’une vieille famille niçoise, cet éternel optimiste, amoureux de ses proches et de l’existence en savourait tous les instants. Faisant preuve d’un professionnalisme sans faille,
Michel, mon cousin, figurait parmi les journalistes reconnus de la presse spécialisée automobile. Mais c’est toujours à
Nice Matin qu’il faisait référence, sa «
maison » qu’il a servi si fidèlement dans le sillage de son père,
Paul, qui fut une des figures du journal et qui avait fait ses premières armes au
Petit Niçois.
Spécialiste des «
Faits-divers »,
Michel Barelli, pratiquait cet exercice parmi les plus délicats de notre profession avec déontologie et rigueur. En témoignent les nombreuses réactions émues de policiers, du commissaire au gardien de la paix qui l’appréciaient. Et le respectaient. Sans doute, avaient-ils conscience qu’il exerçait son métier sans concession mais avec loyauté. Journaliste moi-même, il arrivait, ce qui nous amusait, portant le même nom, que l’on me prenne pour lui. J’en suis fier.
Paul Barelli Correspondant du
Monde à Nice. Editorialiste au
Petit Niçois. Vice-président du
Club de la Presse Méditerranée O6.
Les obsèques de Michel Barelli auront lieu samedi 3 février 2007 à 15 heures en l'église Notre Dame du Port à Nice.L'inhumation aura lieu au cimetière du Château dans l'intimité familiale.De simples fleurs blanches sont souhaitées.