SAINT JEAN CAP FERRAT | ÉMISSAIRE - Suite et fin aujourd’hui des travaux de réparation de l’émissaire de la Causinière à Saint-Jean-Cap-Ferrat près de Nice.
Rappelons que le 12 juillet 2006, Jacques PEYRAT, agissant en tant que Président de la Communauté d’Agglomération Nice Côte d’Azur avait autorisé Stéphane BOUSQUET, directeur de l’assainissement de la communauté d’agglomération, à déposer une plainte pour dégradation volontaire de l’émissaire d’eaux usées de la Causinière, à St Jean Cap Ferrat, au vu du rapport produit par la société C.T.S.
Après la découverte des dégâts causés sur l’émissaire, la CANCA avait déclaré «L’auscultation de l’émissaire a mis en évidence que celui-ci a été fortement dégradé et de manière volontaire par des plongeurs ayant utilisé des moyens techniques importants pour parvenir à leurs fins».
En effet on peut voir sur les photos que l’émissaire, qui n’était déjà pas dans un très bon état, avait en plus était sectionné avec un outil de type disqueuse.
Les analyses bactériologiques de l’eau de baignade n’avaient, disait-on à cette époque, le plein été, révélé aucune incidence sanitaire sur la qualité de l’eau.

Cinq mois plus tard entre le 13 et le 16 novembre 2006, la Communauté d'Agglomération Nice Côte d'Azur réalise enfin les travaux et en accord avec le service maritime de la Direction Départementale de l’Équipement, interdit la baignade à proximité pendant toute leur durée.
Les travaux de réparation de la fuite de l’émissaire de la Causinière, situé à 10 mètres de profondeur ont lieu et la Canca communique que cette réparation a permis de confiner 95 % des effluents mais que pour parfaire cette réparation et assurer une étanchéité totale, ces travaux reprendraient les 20 et 21 novembre inclus.
Ce qui nécessite à nouveau un arrêt du poste de refoulement de la Causinière et de la Carrière et de fait, un rejet au niveau du déversoir de la Carrière.
L’interdiction de baignade est donc prolongée jusqu’au 24 novembre.
Des analyses bactériologiques de l’eau de baignade seront faites pendant et à l’issue des travaux afin de lever l’interdiction temporaire de baignade dès que celles-ci seront satisfaisantes au regard de la réglementation en vigueur.

Sage précaution.
Mais y a-t-il encore des baigneurs en cette période de l’année ? À notre avis beaucoup moins qu’en juillet août.
Et qui sont les vandales auteurs de ces dégâts, quelles étaient leurs motivations en commettant de tels actes ?
Mystère, mystère.

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