MUSÉE DE LA ROMANITÉ - Le Musée de la Romanité, bâtiment contemporain conçu par Elizabeth de Portzamparc au coeur de Nîmes, a été imaginé pour mettre en valeur le patrimoine qui était hébergé par le musée archéologique, devenu au fil des ans trop petit. Il accueille les collections permanentes qui proviennent des récentes découvertes archéologiques ainsi que du musée archéologique de Nîmes créé au XIXe siècle. Le public peut découvrir environ 5 000 pièces (sur les 25 000 qui y sont conservées) présentées selon un parcours chronologique et thématique, du VIIe siècle av. J.-C. jusqu’au Moyen Age, augmenté de plusieurs collections d’érudits des XVIIIE et XIXe siècles. Mosaïques, statues en bronze, en marbre... dans un état exceptionnel, collectées au fil des siècles et restaurées, pour certaines encore jamais dévoilées. objets de la vie quotidienne – en verre, céramique, métal – ainsi que des monnaies ou des inscriptions, complètent ce vaste panorama illustrant le génie d’une des plus grandes civilisations de l’antiquité.

Ce musée n’est pas uniquement un musée archéologique, un musée de beaux-arts ou un musée ethnologique, c’est un lieu qui raconte l’histoire romaine à partir de ses traces matérielles à l’échelle d’une ville. Les espaces composant l’exposition permanente forment un ensemble de 3 500 m 2  (y compris la reconstitution du fronton du sanctuaire de la Fontaine) répartis sur quatre niveaux : rez-de- chaussée, entresol, premier étage, et mezzanine.

Outre les collections permanentes, le musée présente des expositions temporaires et, tout l’été, le public pourra découvrir l’exposition « Gladiateurs, héros du Colisée » . Cette exposition, qui a pour commissaire d’exposition la conservatrice du Colisée de Rome, Dr Rossella Rea, termine à Nîmes une tournée mondiale exceptionnelle à travers l’Europe du nord, les États-Unis et l’Australie. Elle présente les pièces d’une dizaine de musées italiens. Elle se développe en quatre volets : les combats de gladiateurs, la vie quotidienne, le Colisée de Rome, et le déroulé des spectacles. Une documentation scientifique rigoureuse et une scénographie innovante séduiront le grand public comme les spécialistes. Des maquettes, des courts-métrages, des reconstitutions interactives élargissent le propos en « faisant image », et donnent vie aux pièces exceptionnelles venues d’Italie et de toute l’Europe – casques, genouillères, pierres tombales, fresques, instruments de musique...

Parfaitement intégré dans la ville, le bâtiment s’organise autour d’une rue intérieure suivant les traces de l’ancien rempart augustéen. Accessible à tous, ce passage public crée une ouverture visuelle et relie le parvis des arènes au jardin archéologique. En traversant le rez-de-chaussée du musée entièrement transparent, les visiteurs et promeneurs sont invités à la découverte. En son centre, un atrium de 17 m de haut révèle un fragment du propylée du sanctuaire de la Fontaine, dans une reconstitution spectaculaire de ce lieu sacré datant de la fondation de la cité pré-romaine. Cette restitution publique inédite invite à la découverte de l’ensemble des collections et contenus du musée. Depuis ce passage, il est également possible de rejoindre la librairie du musée, le café, ou le restaurant avec vue imprenable sur les arènes, La table du 2 , tenu par le Chef Franck Putelat, 2 étoiles au Michelin pour Le Parc à Carcassonne.

Grâce à des ouvertures disposées en façade, de multiples points de vue sont offerts sur les Arènes et sur le jardin archéologique. Tout au long des espaces d’exposition, un dialogue constant est maintenu entre la muséographie et l’extérieur, faisant pénétrer la ville dans le musée.

 

 

 

 

 

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