Quand HUONG Yongyu, peintre chinois né en 1924, visite la France et l’Italie, il nous linvite à partager ses impressions de voyage et ses dessins dans un livre attachant de 232 pages.
HUONG YONGYU CARNETS - Artiste autodidacte et homme cultivé, HUONG Yongyu nous invite à le suivre de Paris à Florence, Rome, Sienne, nous offrant ses réflexions sur les grands maîtres de la peinture italienne ou sur les paysages qu’il traverse et les personnes qu’il rencontre. L’artiste pose son chevalet à un coin de rue et se met à peindre, oubliant le temps et intriguant les gens qui passent et se demandent ce que fait là ce vieux Chinois assis sur son tabouret. Il y a de la sagesse et de la naïveté, de l’humour et un sens certain de l’observation chez cet homme qui a traversé la Révolution culturelle chinoise et a eu quelques ennuis à cause du portrait d’un hibou dont un oeil était fermé, peinture qui fut mal interprétée par la censure chinoise.
Cet anticonformiste, curieux et autodidacte a une grande culture, orientale et occidentale. Il a lu les auteurs français comme Hugo, Zola, Balzac ou Aragon et connaît les oeuvres des grands peintres classiques. Son ouverture au monde et à ses habitants en fait un personnage chaleureux qui aime raconter des anecdotes sur les peintres ou les hommes, traversant les pays et les époques avec une grande facilité.
Le suivre au fil de ses promenades et contempler ses oeuvres peintes sur le vif est un grand plaisir et je vous engage à embarquer pour ce voyage de Paris à Florence.
Les Carnets d'un peintre chinois
HUONG Yongyu
Traduit du chinois par François Sastourné
Éditions Philippe Picquier
240 pages
Format : 26 X 17,5
Prix : 25 €
À propos de l’auteur
Huang Yongyu est né en 1924 dans la province de Hunan. Il a quitté l'école très tôt et appris par lui-même la peinture et la littérature, ce qui lui donne un style unique qui se distingue de toutes les écoles, marqué par une vitalité exceptionnelle. C’est un artiste reconnu pour ses gravures sur bois et peintures à l’encre, mais aussi pour ses poèmes, essais et romans. Autodidacte, il est aujourd'hui l'un des artistes les plus influents de son pays.
J’ai l'oeil accueillant, je pose mon pinceau et me repose, bois de l’eau et fume une cigarette, je me lève et regarde autour de moi.
Huang Yongyu a planté son chevalet aux quatre coins de Paris, Rome, Sienne ou Florence. Son carnet de voyage fourmille d'anecdotes où Modigliani, Raphaël et Dante voisinent allègrement avec ses amis chinois et ses souvenirs. Il rêve sur les ponts, s'allonge dans l'herbe au pied d'une statue de Bourdelle, se hasarde à des comparaisons sur la poésie et la peinture, marche beaucoup avec son barda de peintre sur le dos, comme une fourmi solitaire. Je n'ai rien vu et m'étonne de tout, dit-il. Une curiosité joyeuse, une parole libre et fantasque, le regard original d’un créateur qui n’a jamais fréquenté d’école d’art et a tout appris de la vie et de ses rencontres.
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