Provence Durable est, comme son nom l’indique, un magazine éthique et régional dont le premier numéro est sorti à l’automne 2014 avec un dossier intitulé « Changeons la finance ».
PROVENCE DURABLE MAGAZINE - Provence Durable est un magazine 100% régional et participatif (les acteurs du développement durable et les citoyens peuvent proposer des articles) édité par la Scop La Maison des Possibles, Provence Durable magazine.
Environnement, développement durable, économie sociale et solidaire, tout ce qui bouge autrement est traité, on y parle éco-habitat, alimentation, biodiversité, énergie, transport, santé, agriculture, pêche. Chaque numéro traite un thème spécifique. Le numéro 2, qui sort cette semaine, propose un dossier sur le nucléaire.
Le magazine est en vente en kiosque au prix de 5,50 € et l’on peut s’abonner directement sur le site du magazine (ex. : 29 € pour 4 numéros et 2 hors-séries).
Provence Durable magazine
Numéro 2
76 pages
- Échos d'ici et d'ailleurs
- La vie du réseau
- Controverse - Pour ou contre la vaccination
- Un temps avec.... Hubert Reeves « Je reste volontairement optimiste »
- Dossier : NUCLEAIRE, TOUS LES COÛTS SONT PERMIS
- Vagabondages... Train des Pignes : une ligne de vie, Paysans nougatiers et fiers de l'être
- Initiatives..... Le réseau pour l'humanité ; Pétri de bio et d'innovation sociale ; Deux flambées par jour ; Pour des stations de ski plus écologiques
- Portrait de militant : Bernard Poujol : « Il faut sauver la Camargue »
- Territoires... Gardanne : passer du rouge au vert
- Société....... Climat : où sont les citoyens ?
- En pratique..... Il est bon mon poisson ?
- À faire cette saison .....À table - Au jardin - Au foyer
- Lumières....... Denis Lairon, « Manger bio c'est mieux » ; Michel Puech : Agir pour le soutenable
- Carnet de balade...... Marseille, Revisiter les quartiers nord
- Éco-Club...... Rubrique d'expression citoyenne
- Arts & Culture
- Sur la toile
- Sortons !
- Carnet d'adresses
De l'électricité dans l'air
Diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, diviser par deux la consommation d'énergie, atteindre 32 % d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie d'ici 2030, sont les pierres angulaires de la récente loi de transition énergétique, adoptée cet automne.
Selon le ministère, cette loi « pour la croissance verte » devrait permettre « la création de 100 000 emplois en 3 ans ». Outre ces objectifs louables à long terme, les mesures immédiates prévues par ce texte déçoivent les ONG, comme Greenpeace, les Amis de la terre, le réseau action climat ou France nature environnement. Pour ces ONG, 20 milliards d'euros par an seraient nécessaires pour de telles ambitions, quand Ségolène Royal en promet la moitié sur 3 ans…
Alors qu'il était également prévu de réduire drastiquement la part du nucléaire dans le mix énergétique, la loi le conforte comme une énergie d'avenir, en plafonnant simplement la production de cette énergie décarbonée (sans CO2), sans garantir la fermeture d'une centrale. « La tentation est grande de limiter la transition énergétique à la seule lutte contre le changement climatique, et à la seule réduction des émissions de CO2, au bénéfice du secteur nucléaire... », observe l'association Global Chance. Pourtant, depuis Tchernobyl et Fukushima, les risques de l'atome sont concrets.
Et les récentes pertes de 3 milliards annoncées par Areva (le leader mondial), dont l'État est le principal actionnaire, rappellent aussi qu'il faudra un jour payer le vrai prix du nucléaire.