C’est par Twitter que l’alarme a sonné hier soir, les gazouilleurs annonçant l’imminence de la démission du PDG de Nice-Matin, Eric Debry, puis son départ. Couronnement d’une journée qui aura vu les grévistes de Nice porter la bonne parole dans l’antenne Var du groupe et leur expliquer pourquoi la SAPO est déterminée à ne pas se laisser faire, puis la sortie de la Lettre A.com (la lettre de tous les pouvoirs) qui annonçait dans sa rubrique Journalistes & medias sous le titre “Bolloré en embuscade à Nice-Matin” que le Breton préparait un coup de billard à trois bandes dans lequel, par l’intermédiaire de la banque d’affaire italienne la milannaise Mediobanca dont il est actionnaire, le groupe de presse Rizzoli (RCS Médiagroup), éditeur entre autres du Corriere della Sera et de La Gazetta dello sport pourrait entrer dans la danse pour soulager GMH de cette épine dans le pied qui s’aggrave de jour en jour.
Pas de quotidien Nice-Matin, Corse-Matin, Var-Matin dans les boites et les kiosques aujourd’hui vendredi 23 avril 2010.