UMP PACA NICE - Thierry MARIANI, la tête de liste UMP pour les régionales en PACA, demande le report provisoire de la ratification de la convention de partenariat entre la France et l’Algérie. Cette convention de partenariat entre le Gouvernement français et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, signée à Alger le 4 décembre 2007, déjà ratifiée par le Sénat, devrait être ratifiée demain mardi 9 février 2010, à l’Assemblée nationale.
Thierry MARIANI demande au Gouvernement français de suspendre la procédure de ratification et le report de la discussion parlementaire pour être informé des intentions réelles du Gouvernement algérien et de son Parlement quant à une proposition de loi, déposée par 125 députés algériens, qui, selon lui, criminaliserait le colonialisme français, en créant des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux et demander à la France des excuses et des indemnités.
“Si nos deux pays, au regard de leurs intérêts mutuels, de leur proximité géographique et des rapports privilégiées qu’ils puisent dans leur histoire commune, sont appelés à développer une relation singulière, elle ne saurait reposer que sur la confiance, la volonté et l’estime réciproques. Cette initiative de 125 députés algériens montre qu’il reste à l’évidence, pour eux, du chemin à faire.”
COMMUNIQUÉ
Thierry MARIANI demande le report provisoire de la ratification de la convention franco-algérienne
L’Assemblée nationale est appelée, demain mardi 9 février, à ratifier une convention de partenariat entre le Gouvernement français et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire. Cette convention de partenariat, signée à Alger le 4 décembre 2007, a pour objectif de poursuivre et d'approfondir le processus de refondation des relations bilatérales, lancé par nos deux pays en juin 2000 et confirmé par la déclaration d'Alger du 2 mars 2003.
Il reste que nous venons d’apprendre ce week-end qu’il semblerait que le Parlement algérien pourrait envisager d’adopter une loi criminalisant le colonialisme français, créant des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux et prévoyant de demander à la France des excuses et des indemnités.
Aussi, tout en respectant la souveraineté du Parlement algérien, j’avoue mon incompréhension et mon indignation face à cette initiative et m’interroge tant sur son objectif que sur ses motivations profondes. Sous couvert d’enjeux de pouvoir internes, c’est non seulement ceux, rapatriés, qui ont vécu aux côtés du peuple algérien jusqu’en 1962 que l’on insulte, mais aussi, avec l’ensemble de l’armée française, les harkis que l’on méprise et que l’on injurie une nouvelle fois.
Dans ces conditions, je demande solennellement au Gouvernement français de suspendre momentanément la procédure de ratification de cette convention et d’en reporter la discussion parlementaire. Avant de ratifier cette convention, nous devons en effet être informés des intentions réelles du Gouvernement algérien et de son Parlement quant à cette proposition de loi qui aurait été déposée par 125 députés algériens de différentes sensibilités politiques.
Si nos deux pays, au regard de leurs intérêts mutuels, de leur proximité géographique et des rapports privilégiées qu’ils puisent dans leur histoire commune, sont appelés à développer une relation singulière, elle ne saurait reposer que sur la confiance, la volonté et l’estime réciproques. Cette initiative de 125 députés algériens montre qu’il reste à l’évidence, pour eux, du chemin à faire.