Par grand vent, les paysages de Nice et de la Riviera Côte d’Azur sont superbes. Avec un temps doux et magnifiquement ensoleillé, les promenades en bord de Méditerranée sont tentantes mais rendues dangereuses par une houle qui est souvent forte et traîtresse. Une prudence extrême est alors de rigueur car « dès que le vent soufflera c’est la mer qui prend l’homme » comme le rappelle la chanson de Renaud.
Pour l’avoir ignoré ou oublié une personne au moins y a laissé sa vie hier.  
Le CROSS Med coordonne les recherches qui ont repris ce samedi matin après les coups de mer qui ont emporté, vendredi 1er janvier vers 16h00 heures, une demi douzaine de personnes sur les rochers du chemin des douaniers qui mène au phare de Saint-Jean-Cap-Ferrat. En fait on ne sait pas précisément combien ont été happées par les vagues. Une famille autrichienne, un couple et leurs deux enfants qui ont eu la chance de s’en sortir par leurs propres moyens au prix de quelques blessures pour la femme hospitalisée à Nice, dit avoir vu un homme emporté, dont on ne sait ce qu’il est devenu.
Alerté par le CODIS, le Crossmed avait diligenté sur place un Dauphin de la marine nationale, un hélicoptère des douanes et une vedette de la SNSM, et c’est un zodiac des pompiers qui a récupéré en mer le corps inanimée d’une jeune femme de 28 ans malheureusement décédée d’un arrêt cardiaque. L’homme qui l’accompagnait est sain et sauf.
La découverte par les sauveteurs de quelques affaires vestimentaires dans les rochers du cap Ferrat, peut laisser craindre d’autres macabres découvertes si les personnes n’ont pas réussi à s’extraire des flots, car la température de l’eau, 13 ou 14 degrés, laisse peu de chances de survie après une poignée d’heures.

En ce début d'après-midi, samedi 2 janvier 2010, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer Méditerranée a annoncé l'abandon des recherches en mer, celles-ci n'ayant pas donné de résultat. 

La préfecture des Alpes maritimes réitère son avis de vigilance car les services de Météo France indiquent toujours des risques de coup de mer sur le littoral. Elle a demandé aux communes de prendre toutes les dispositions adéquates afin de restreindre, et si besoin d’interdire, l’accès et la circulation des sentiers exposés du littoral, ainsi que des chemins ou des routes pouvant être menacés par le coup de mer.