Christian Estrosi, avait proposé lundi de plafonner à 40.000 euros mensuels la rémunération des dirigeants d'entreprise qui recourent à l’aide publique, à l’image de ce que Barack Obama a fait aux États Unis, et d’interdire les augmentations de la rémunération des dirigeants sociaux qui ont procédé dans l’année à des restructurations. Il suggèrait de donner un cadre légal aux comités de rémunérations en imposant sa constitution dans les sociétés côtées, et envisageait de réorganiser la composition de ce comité qui devra être composé majoritairement d’administrateurs indépendants et contenir la présence de membres désignés par le comité d’entreprise représentant les salariés au Conseil d’administration.
La proposition d’Estrosi a obtenu le soutien de François Hollande l'ancien Premier secrétaire du PS qui, sur RMC, a fait 3 propositions pour moraliser la vie économique en France : « Premièrement, il faut plafonner les rémunérations dans les entreprises qui ont reçu un subside, une subvention, une aide de l'Etat. Deuxième mesure qu'il faut prendre : interdire les stocks options dans les grandes entreprises. Troisième proposition : il faut supprimer le bouclier fiscal, car on voit bien que dans une période de crise, l'équité, la justice, le sentiment que chacun fait des sacrifices, c'est essentiel. »