OGC NICE PANTAÏ - Nice revient du chaudron glacé de
Saint Étienne avec trois nouveaux points. Pour le plus grand plaisir du peuple niçois, le pantaï de l’
OGC NICE continue. On peut même oser dire que si le
Gym n’avait pas été volé comme au coin d’un bois à
Gerland, son équipe bâtie de bric et de broc serait aujourd’hui deuxième de L1, à deux points des stars de l’
Olympique Lyonnais.
Et ce type de performance à
Nice on adore !
De briques, mais pas de broques car, si depuis le début de saison chacune des sorties des Aigles se conclue par un résultat ric-rac où les astres, ma foi, ne nous sont pas défavorables, cela est le résultat du travail d’un staff passionné, caractériel et têtu, qui avec beaucoup d'effort et sans grand moyen, a réussi l’amalgame de jeunes joueurs, repérés par la cellule de
Roger Ricord, et d’anciens, ressuscités par la fougue de ce corsaire corse d’
Antonetti. La culture de la gagne et l’envie.
Le hasard n’est pour rien dans cette affaire.
Ensemble, ils ont bâti une équipe de guérilla, regroupée autour d’un fortin de brique - gardé par l'excellent
Letizi -, capable de mener des raids assassins dans les lignes ennemies. Le triomphe de l’expérience et de l’intelligence manoeuvrière avec les moyens du bord.
Oh, on sent bien que tout cela est fragile, que peu de choses pourraient dérégler la mécanique, que les attaquants ne sont pas aussi décisifs que souhaités, (
Olivier Echouafni, 36 ans, deux fois buteur à 3 points (!) qui doit suppléer au manque d’efficacité de la jeune garde), mais voilà, 28 points au soir de la 15e journée de Ligue 1 du football français, on prend.
On prend aussi le quart de finale de coupe de la Ligue contre
Le Havre, en janvier, au
Ray. Avec humilité et concentration.
Nissa, savoure ces instants et cache ta joie !