ESTROSI CERVIN - Cela faisait un certain temps que régulièrement Christian Estrosi, sur notre photo dans le Mercantour, parlait de son envie de gravir le Cervin en quarante-huit heures.
Les circonstances, l’annonce de la candidature de Nice aux JO d’hiver de 2018, le temps, prévu magnifique sur la montagne la plus connue de Suisse, ont persuadé le maire de Nice de tenter l’aventure ce week-end.
Accompagné d’un guide de haute-montagne, l’ancien gendarme et commandant du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de St Sauveur sur Tinée, Didier Le Gall, il a gravi les 4 478 mètres du sommet suisse, le sommet italien situé sur la même arête étant légèrement plus bas.
Sommet mythique, le Cervin qui se distingue dès l’abord par sa majestueuse forme pyramidale est resté très longtemps invaincu se dressant comme un défi à des générations d’alpinistes. On se souvient par exemple de la légendaire ascension de la face nord du Cervin en solitaire et en hivernale, réalisée en quatre jours de février 1965, par Walter Bonatti, une icone de l’alpinisme.
La première escalade de la face nord en 1931 valut à ses auteurs le Prix olympique d'alpinisme aux Jeux Olympiques de Los Angeles de 1932.
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