CONSEIL GÉNÉRAL ALPES MARITIMES - Sous un titre accrocheur, façon cinéma hollywoodien, «Conseil Général : Y a-t-il un pilote dans l’avion ?», le groupe communiste de l’assemblée départementale s’inquiète du nouveau report de la Commission Permanente du Conseil Général des Alpes Maritimes.
Pour le PC, loin d’être anecdotiques ces reports de dates (il n’y a pas eu de réunion depuis le 10 juillet dernier) traduisent les méfaits d’une concentration excessive des pouvoirs (Christian ESTROSI préside le Conseil Général, la CANCA et la ville de Nice) et la volonté affichée au plus haut niveau de l’État de faire disparaître les départements au profit des Communautés Urbaines, en faisant «bien peu de cas de la vie démocratique des collectivités, du travail des élus et des besoins de proximité de nos populations».
Alors que les rapports s’amoncellent et que les campagnes électorales du printemps ont entraîné des retards, le mois d’octobre s’annonce avec la préparation de la révision budgétaire de fin d’année et du débat d’orientations budgétaires.
Les élus du PC Noël ALBIN, Francis TUJAGUE, Jacques VICTOR dénoncent «les retards dans le travail de la collectivité départementale, avec de nombreux dossiers en souffrance, qu’il s’agisse de l’aide aux collectivités, des subventions aux associations ou aux personnes privées dans le cadre des dispositifs départementaux».
Dans un courrier adressé le mois dernier au Président Christian ESTROSI, ils stigmatisaient le délai anormalement long de traitement et de versement des aides à la scolarité pour les familles du département, puisque celles relatives à l’année scolaire écoulée n’ont été réglées qu’à la fin de cet été !
Le groupe communiste au-delà des sensibilités de chacun, appelle à «un sursaut républicain pour préserver l’outil indispensable pour les populations que doit être le Conseil Général».