MOUSTIQUE TIGRE CHIKUNGUNYA - Le site Internet Nice RendezVous a été un des premiers, si ce n’est le premier en France métropolitaine, à parler de la menace que faisait peser sur la Côte d’Azur le développement de la zone colonisée par le moustique tigre Aedes Albopictus véritable seringue volante capable d’inoculer un certain nombre de cochoneries virales et tropicales dont la dengue et le chikungunya.
Tropicales jusqu’à présent mais au train ou vont les choses cela est en train de changer.
Parti du Kenya en juin 2004, après avoir conquis l'océan indien en 2005, l'Asie en 2006, le chikungunya a débarqué en Europe en 2007 à Castiglione, un des deux bourgs touchés dans la region de Ravenne, au nord de l'Italie, où plus de 160 personnes ont contracté la maladie.
Bien que très peu médiatisé cela a été en juillet dernier le premier cas mondial, hors de la zone intertropicale, d’une épidémie rendu possible par la colonisation planétaire entamée par Aedes albopictus, ce petit moustique zébré originaire du Sud-Est asiatique. Et malgré les propos lénifiants de nos autorités politiques et sanitaires, le Chik arrive en France, ce n’est plus qu’une question de temps. Le vecteur est là, le virus suivra.
Suite à la visite de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, venue vendredi à la Préfecture de Nice présenter une campagne d'information avec guides, dépliants, affiches, destinée à attirer l’attention du public azuréen sur l’intérêt de la prévention en éliminant le plus possible de gites larvaires du moustique tigre et une mis en garde contre les risques d'épidémie de chikungunya et de dengue en France métropolitaine, les media se sont surtout mis à parler d’un cas pourtant improbable soi-disant détecté à Paris.
Mais que ce cas soit avéré ou pas, le risque est plus qu'évident avec la mondialisation.
Deux milliards de personnes voyagent chaque année à bord d'avions qui transportent dans leurs sièges des personnes infectées par le virus et dans leurs cales des fruits contenant des larves de moustiques.
Le vecteur et le virus voyagent de concert, ils ne leur reste plus qu’à se rencontrer.
Soyez rassurés en cas d'épidémie la diffusion de spots télévisés et radiophoniques est déjà prévue.
Il n’y a pas de traitement ni de vaccin contre le chikungunya.
Rappelons que le numéro vert 0.800.740.606 permet au public de signaler la présence de moustiques sur un site et d’obtenir des conseils pratiques pour s’en protéger et éviter leur prolifération.