NICE MUNICIPALES ESTROSI PEYRAT - À la même heure jeudi soir, les deux prétendants de l’UMP au poste de Maire de Nice, tenaient meeting. L’un, à Acropolis salle Apollon, Jacques Peyrat le sortant suspendu, l’autre à St Roch Salle Leyrit, Christian Estrosi l’investit, le «ministre candidat» qui n’affiche pas le logo du parti présidentiel sur ses affiches de campagne. À distance le sujet à été abordé par les deux rivaux, Jacques Peyrat ironique, s’amusant de l’interdiction qui lui a été faite d’utiliser ce logo alors que l’on continue à lui prélever sa cotisation de sénateur membre du parti de Nicolas Sarkozy, et Christian Estrosi expliquant que cette absence de sigle sur ses affiches ne signifie nullement un retrait et encore moins un abandon de son soutien à son ami Nicolas et à la politique décidée et conduite par celui-ci. Et de se lancer dans une défense et illustration de cette politique avec une attaque en piqué sur ce qu’il appelle la «presse de caniveau», coupable selon lui de déformer les actes et de salir la fonction du président de la République. Cette même presse qui l’aurait attaquée à tort sur le coût de son voyage en Falcon puisque ce même avion aurait été emprunté pour le même coût par Michèle Alliot Marie, venue à Nice pour assister à l’hommage rendu aux deux gendarmes morts en haute montagne, sans que cela n’indigne cette fois qui que ce soit. S’en suit une liste des coups tordus et de rumeurs commanditée, parait-il par le sénateur maire et ses soutiens, auxquels il oppose des démentis catégoriques.
À Acropolis devant un bon millier de personnes venu le soutenir, Jacques Peyrat tient à peu près le même langage accusant les estrosistes, qui gangrènent «sa mairie», d’avoir organisé « sciemment la saleté de la ville » au nez et à la barbe des fidèles employés municipaux. Le rappel des propos du sous-secrétaire d’état candidat sur le «champ de ruines» qu’il laisserait à Nice, l’empourpre et lui fait dire que son adversaire ment et qu’il ferait bien de regarder dans quel état sont les dettes du Conseil Général dont il est président.
La seule vraie information de ces deux soirées menées en parallèle aura été l’annonce par Estrosi des délégations confiées à quelques-uns de ses adjoints, il est vrai sans grande surprise. À Éric Ciotti les services généraux et les finances, à Dominique Estrosi le logement et la politique de la ville, à Rudy Salles le tourisme et les relations internationales, à Benoît Kandel la police et la sécurité, à Daniel Benchimol la santé, à Gilles Veissière les sports, à Jean-Marc Giaume le patrimoine, à Alain Philip l'urbanisme.
Autre information le Carnaval de Nice 2009 sera rendu aux Niçois et à leur histoire.
Il ne vous reste plus qu’à passer aux urnes, citoyens.